Prières de rue : menacée d'une levée d'immunité parlementaire, Le Pen réitère ses propos<!-- --> | Atlantico.fr
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Marine Le Pen attend son verdict
Marine Le Pen attend son verdict
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Dans l'attente

Le Parlement européen doit se prononcer mardi sur une levée de l'immunité de la présidente du Front national, ce qui ouvrirait la voie à une procédure judiciaire.

Marine Le Pen va savoir. Va-t-elle oui ou non perdre son immunité parlementaire ? C'est ce mardi que le Parlement européen doit rendre son verdict. Si tel était le cas, la présidente du Front national devrait se retrouver au cœur d'une procédure judiciaire. En cause : les propos qu'elle a prononcé en décembre 2010. A l'époque, l'eurodéputée avait assimilé les "prières de rue" des musulmans à "une occupation". Mais Marine Le Pen ne se fait guère d'illusion sur son sort et semble avoir déjà anticipé la décision du Parlement. "Oui, ça va arriver parce que je suis une dissidente", mais "je ne le crains absolument pas" et "je m'en moque", a-t-elle affirmé lundi sur LCI. La présidente du Front nationale a toutefois estimé qu'on voulait l'incriminer pour "un délit d'opinion".

Le risque est d'autant plus élevé que le 19 juin, la commission des Affaires juridiques du Parlement s'était déjà prononcée à une large majorité pour la levée de l'immunité. Mardi, l'ensemble des députés, réunis en session plénière à Strasbourg, devraient donc confirmer ce vote. Marine Le Pen se "moque" tellement de la décision du Parlement qu'elle a tenu à maintenir ses propos qui lui valent des poursuites. Elle avait alors dénoncé dans un discours les "prières de rue" de musulmans, les qualifiant "d'occupation", sans "blindés (ni) soldats", mais d'"occupation tout de même". Son délit est, à ses yeux, "d'avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c'est-à-dire que les prières de rue - dont je leur indique qu'elles continuent à se dérouler sur le territoire français - sont une occupation", a-t-elle martelé.

"Je le maintiens. Ma levée d'immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS. Cela ne me pose aucune problème", a-t-elle poursuivi sur LCI. La sentence devrait tomber ce mardi vers midi.

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