Présidentielle, déchéance de nationalité, critiques de la droite : François Hollande se dit "prêt à rendre les coups"

François Hollande ne lâche rien. Au plus bas dans les sondages, sous le feu des critiques après l'abandon de la déchéance de nationalité, le chef de l'Etat refuse de se laisser faire et d'évoquer un échec personnel, selon des informations de BFMTV et du JDD. "Il fallait aboutir ce qui n'avait pas de chance d'aboutir, ouvrir une nouvelle page" a-t-il indiqué dans l'avion qui le menait à Washington, où il participe depuis jeudi soir à un sommet international sur le nucléaire.

Le président de la République affirme également qu'il ne souhaite pas diviser la droite. "Elle n'a pas besoin de moi", a-t-il estimé avant de démentir le fait qu'il souhaitait récupérer les électeurs de droite - "ils ne voteraient pas pour moi. Dans les colonnes du Parisien, il se fait même mordant. "Il suffit de regarder le programme de la droite pour s'apercevoir qu'il y a une gauche en France" ironise-t-il. François Hollande insiste surtout sur son objectif principal : l'inversion de la courbe du chômage, qu'il croit encore possible.

Sur le délicat sujet de sa réélection, le chef de l'Etat esquive... mais indique qu'il est "prêt à rendre des coups mais pas avant qu'ils n'aient été donnés".

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