Optimiste
Présidentielle 2017 : "On ne peut pas être et avoir été", lance François Fillon en référence à Nicolas Sarkozy
Mal au point dans les sondages, l'ancien Premier ministre, interrogé ce mercredi par Le Parisien, veut encore y croire. Il a notamment tenu à minimiser l’hypothèse d'un retour de Nicolas Sarkozy et a mettre un terme aux rumeurs de rivalités avec Alain Juppé.
Il ne baisse pas les bras. Enlisé depuis plus d'un an dans une guerre des chefs avec Jean-François Copé et au plus bas dans les sondages (l'enquête BVA réalisée pour Le Parisien mi-mars le plaçait à seulement 3% des intentions de votes des Français lors des prochaines présidentielles), François Fillon veut encore y croire. Dans les colonnes du Parisien, publiées ce mercredi, le député de Paris a affirmé sa volonté de mettre le passé derrière lui et d'aller de l'avant pour se consacrer à son objectif de fond, 2017, écartant d'un revers de main la potentialité du retour de Nicolas Sarkozy. "Chirac m'avait dit une fois qu'on ne peut pas être et avoir été", a-t-il notamment lancé.
Quand Le Parisien évoque ces sondages qui lui sont si peu favorables, il répond : "J'ai appris à me méfier des sondages auprès des sympathisants", en référence à ceux qui lui prédisaient une large victoire pour la présidence de l'UMP. "Et je pense surtout que la roue des sondages va tourner plusieurs fois d'ici là. Il y aura des favoris qui brilleront à un moment donné. Et puis après, il y en aura d'autres". "J'ai payé dans les sondages mon affrontement avec Jean-François Copé. Et certains dans le parti passent leur temps à le ressusciter pour continuer de m'entraîner dans cette chute", dénonce François Fillon, tenant par ailleurs à écarter toute rumeur de rivalité avec Alain Juppé : "Avec Alain, on se parle. On peut avoir des divergences d'opinion, mais c'est un type bien. Pas un voyou, pas un tordu, pas un gredin."
L'ancien Premier ministre se raccroche à son projet, à son "discours de vérité sur l'état du pays" qui promet, selon un Nicolas Sarkozy moqueur "les trente-neuf heures payées trente-cinq et la retraite à 65 ans". "Je ne promets pas du sang et des larmes, mais des perspectives réalistes", se défend François Fillon avant de s'agacer : "Combien de temps va-t-on élire des gens qui racontent des salades ? Moi, j'appelle ça des allumeurs : des gens qui promettent beaucoup... mais qui ne concluent jamais."
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