Présidentielle 2017 : "On ne peut pas être et avoir été", lance François Fillon en référence à Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Présidentielle 2017 : "On ne peut pas être et avoir été", lance François Fillon en référence à Nicolas Sarkozy
©Reuters/Charles Platiau

Optimiste

Mal au point dans les sondages, l'ancien Premier ministre, interrogé ce mercredi par Le Parisien, veut encore y croire. Il a notamment tenu à minimiser l’hypothèse d'un retour de Nicolas Sarkozy et a mettre un terme aux rumeurs de rivalités avec Alain Juppé.

Il ne baisse pas les bras. Enlisé depuis plus d'un an dans une guerre des chefs avec Jean-François Copé et au plus bas dans les sondages (l'enquête BVA réalisée pour Le Parisien mi-mars le plaçait à seulement 3% des intentions de votes des Français lors des prochaines présidentielles), François Fillon veut encore y croire. Dans les colonnes du Parisien, publiées ce mercredi, le député de Paris a affirmé sa volonté de mettre le passé derrière lui et d'aller de l'avant pour se consacrer à son objectif de fond, 2017, écartant d'un revers de main la potentialité du retour de Nicolas Sarkozy. "Chirac m'avait dit une fois qu'on ne peut pas être et avoir été", a-t-il notamment lancé.

Quand Le Parisien évoque ces sondages qui lui sont si peu favorables, il répond : "J'ai appris à me méfier des sondages auprès des sympathisants", en référence à ceux qui lui prédisaient une large victoire pour la présidence de l'UMP. "Et je pense surtout que la roue des sondages va tourner plusieurs fois d'ici là. Il y aura des favoris qui brilleront à un moment donné. Et puis après, il y en aura d'autres". "J'ai payé dans les sondages mon affrontement avec Jean-François Copé. Et certains dans le parti passent leur temps à le ressusciter pour continuer de m'entraîner dans cette chute", dénonce François Fillon, tenant par ailleurs à écarter toute rumeur de rivalité avec Alain Juppé : "Avec Alain, on se parle. On peut avoir des divergences d'opinion, mais c'est un type bien. Pas un voyou, pas un tordu, pas un gredin."

L'ancien Premier ministre se raccroche à son projet, à son "discours de vérité sur l'état du pays" qui promet, selon un Nicolas Sarkozy moqueur "les trente-neuf heures payées trente-cinq et la retraite à 65 ans". "Je ne promets pas du sang et des larmes, mais des perspectives réalistes", se défend François Fillon avant de s'agacer : "Combien de temps va-t-on élire des gens qui racontent des salades ? Moi, j'appelle ça des allumeurs : des gens qui promettent beaucoup... mais qui ne concluent jamais."

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !