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Présidentielle : Morano réclame le départ de Fillon, Raffarin tance les primaires
©DR

Tensions

Les élus de droite ont réagi, ce matin, à l'élimination de François Fillon. La semaine s'annonce houleuse.

Jean-Pierre Raffarin (RTL) : "Cette élection qui devait être pour la droite une élection royale est finalement un échec difficile", explique le sénateur sur RTL. "Je ne veux pas accuser plus François Fillon que les autres. (...) Je pense qu'on a fait une erreur avec les primaires, moi j'avais voté contre (...) Mais quand on est dans une défaite, on l'assume tous. C'est trop facile de trouver un bouc émissaire."

Christian Estrosi (France 2) : "Je ne jette pas l’opprobre sur un candidat que nous avons choisi. Mais je savais que les affaires allaient entacher notre campagne."

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Nadine Morano (France Info) : "Nous avons réussi l'impossible : perdre une élection imperdable (…) Ce ne sont pas nos idées qui ont perdu hier soir. C'est notre candidat qui a fait l'objet d'un rejet (…)" Je voudrais que François Fillon tire les conséquences de sa défaite et quitte la présidence des Républicains" affirme-t-elle sur France Info. "Nous devons mettre une nouvelle équipe en place pour amener la victoire aux législatives. Est-ce que vous imaginez aujourd'hui François Fillon chef des Républicains ? Nous avons déjà eu un suicide : ça serait l'enterrement !"

François Baroin : "Il y a surement eu énormément d'erreurs qui nous amènent à ne pas être qualifié au second tour" explique l'ancien ministre sur Europe 1. "J'ai accompagné François Fillon jusqu'à hier soir, une défaite n'est jamais individuelle", a-t-il assuré. "Il faut être digne. Je pense qu'il y aura des interrogations sur la reconstruction, maintenant on va basculer sur la préparation pour les législatives, essayer de définir un pacte de gouvernement avec nos partenaires de l'UDI, définir une capacité de diriger le pays"

Bruno Retailleau : "La défaite est rude mais nos convictions demeurent" explique le sénateur à Famille chrétienne. "François Fillon devait choisir entre le candidat de la continuité avec François Hollande – Emmanuel Macron – et la candidate de la faillite avec Marine Le Pen dont les positions rejoignent souvent celles de l'extrême gauche. Il ne pouvait pas choisir la seconde. Marine Le Pen rejoint Jean-Luc Mélenchon sur le plan économique. Son projet ruinerait la France (...) Je ne voterai pas Marine Le Pen. Je me répète, il faut éviter la faillite. En revanche il est hors de question pour moi de se fondre dans un magma informe."

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