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Pour Thomas Piketty, le Financial Times est "malhonnête" et "se ridiculise"
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Bataille de chiffres

L'économiste français assure que les erreurs de chiffres relevées par le journal "ne changent rien" aux conclusions de son ouvrage.

"Simple erreurs de "gros doigts", méthodes de moyennes non optimales, multiples ajustements injustifiés, entrée de données sans aucune source, utilisation de périodes de temps arbitraires, et utilisation de sources sans aucune consistance" : les critiques du Financial Times à l'endroit de l'ouvrage de Thomas Piketty Le Capital au XXIe siècle, devenu depuis sa sortie un phénomène d'édition, sont sévères.

A lire sur ce thème : Thomas Piketty dézingué en Une du Financial Times pour de nombreuses erreurs de chiffres

"Les données qu'on a sur les patrimoines sont imparfaites mais d'autres comme les déclarations de succession sont plus fiables. Je fais cela en toute transparence, je mets tout en ligne", a commenté l'économiste, ce matin.

"Là où le Financial Times est malhonnête, c'est qu'il laisse entendre que cela change des choses aux conclusions alors que cela ne change rien. Des études plus récentes ne font que conforter mes conclusions, en utilisant des sources différentes", a-t-il ajouté.

La thèse centrale de son ouvrage, vendu à 100.000 exemplaires en France et 400.000 dans le reste du monde, repose sur l'idée selon laquelle les inégalités économiques n'ont jamais été aussi fortes depuis les années précédant la Première Guerre mondiale. Des données vérifiées, fait-il valoir, par les classements des grandes fortunes publiés au cours des trente dernières années. "Le FT se ridiculise car tous ses confrères reconnaissent que les hauts patrimoines ont augmenté plus rapidement", a insisté Thomas Piketty, invitant le quotidien britannique à publier ses propres séries de données.

Lu sur Le Figaro

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