Polémique Arnault : que va faire le patron de LVMH en Belgique ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Bernard Arnault reste mystérieux sur ses plans
Bernard Arnault reste mystérieux sur ses plans
©Reuters

Exil

Fiscalistes, analystes, hommes d'affaires, chacun y va de son hypothèse sur les projets de Bernard Arnault en Belgique.

Personne n’a encore réussi à élucider le mystère sur les motivations de Bernard Arnault à devenir belge. Et pour cause, les hypothèses sont multiples. Le milliardaire et homme d’affaires belge Albert Frère a nié l’existence d’une opération commune avec le patron d’LVMH : "nous n’avons aucun projet concret" ensemble, a confirmé le belge au journal Le Figaro. Il précise que sa "succession est une affaire réglée", et clôt ainsi les discussions sur une possible implication de Bernard Arnault dans ses affaires.

De plus, selon des fiscalistes, la possession d’un passeport belge ne faciliterait pas un investissement dans le plat pays. Un autre analyste affirme qu’"on peut clairement écarter la thèse affective, l'histoire du gars du Nord et de ses liens forts avec la Belgique. Arnault est tout sauf un naïf et on ne va pas en Belgique pour les sentiments, ni pour la météo".

Exil fiscal à long terme ?

Selon certains, l’explication à cette possible naturalisation se trouverait à plus long terme : "il ne peut pas dire le contraire, évidemment. Pour l'instant, on a un écran de fumée, comme l'histoire d'un investissement 'sensible', et M. Arnault a les moyens de faire une acquisition en Belgique rien que pour justifier tout ça. Mais c'est de la super cosmétique. En fait, il réfléchit à sa succession, il pense à ses enfants, et peut-être à un déménagement du siège de Groupe Arnault à l'étranger". Un exil fiscal que l’homme d’affaires français, 4ème fortune mondiale d’après un classement du magazine Forbes dément fermement.

Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities y voit plutôt "un avertissement lancé au gouvernement ". François Hollande a en effet réaffirmé dimanche son désir de mettre en place la taxe à 75% sur les très hauts revenus.

Lu sur Le Parisien

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