«Plein emploi»: les plus fragiles doivent être insérés «par le travail», plaide Dussopt<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Le ministre vise la réduction du taux de chômage à 5% d'ici à 2027.
Le ministre vise la réduction du taux de chômage à 5% d'ici à 2027.
©Ludovic MARIN / AFP

Objectifs

Le ministre vise la réduction du taux de chômage à 5% d'ici à 2027, en proposant notamment de mieux coordonner les multiples acteurs du service public de l'emploi, avec en clé de voûte un Pôle Emploi rebaptisé «France Travail».

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a estimé lundi que les plus fragiles avaient besoin «d'être insérés par le travail», au coup d'envoi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale de l'examen du projet de loi «pour le plein emploi», fustigé par la gauche. «Il faut en finir avec le totem de l'aide contre la pauvreté qui, parce que sans contrepartie, serait par essence meilleure que toutes les autres» alors qu'elle «enferme une large partie de ceux qui en bénéficient dans la misère et la précarité», a dit le ministre.

«Certains constats sonnent comme des alertes: 60% des allocataires sont toujours inscrits au RSA plus de cinq ans après leur première inscription, 42% après sept ans et 16% des allocataires sont même encore inscrits près de 10 ans après», a-t-il poursuivi.M. Dussopt a aussi adressé ses premières piques à LFI: «Ne parlez pas de travail, vous ne connaissez pas».

A propos des collectivités, inquiètes de certaines mesures, le ministre a confirmé le renouvellement d'un contrat pluriannuel entre l'Etat et les régions pour la formation des demandeurs d'emploi. «L'Etat est prêt à investir près de 4 milliards d'euros entre 2024 et 2027», a-t-il dit. Le projet de loi «pour le plein emploi», adopté en première lecture au Sénat, est le premier texte examiné pour cette de rentrée de l'Assemblée nationale.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !