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Plan d'urgence pour l'emploi : Valls commence les consultations
©Reuters/Charles Platiau

C'est parti

François Hollande donnera les détails de ce plan, le 18 janvier.

Le 31 décembre, François Hollande décrétait "l'état d'urgence économique et social" face à un chômage qui tutoie les sommets. Lors des voeux, le président de la République avait annoncé un plan d'urgence et plusieurs mesures dont la formation de 500 000 chômeurs et une nouvelle prime à l'embauche pour les PME. 11 jours plus tard, c'est à Manuel Valls de procéder à la préparation de ce plan. Le Premier ministre entame donc ce lundi ses consultations. Les trois principales organisations patronales - Medef, CGPME et UPA - et les cinq syndicats représentatifs - CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC - sont attendus.

Mais pour eux, avant de rencontrer le chef du gouvernement, ce plan n'est pas assez clair. Dans une lettre au président de la République publiée dimanche, plusieurs organisations patronales ont déjà réclamé une exonération totale de cotisations sociales patronales durant deux ans pour toute nouvelle embauche dans les petites entreprises. Les signataires plaident aussi pour "un contrat de travail agile" avec "plafonnement des indemnités prud'homales" et "prévoyant des motifs de rupture liés à la situation de l'entreprise ou la réalisation d'un projet".

Quant aux syndicats, la CFDT a dénoncé un contrat "précaire". "Le patronat a-t-il oublié le pacte" de responsabilité ? Les 41 milliards d'euros d'aides aux entreprises pour l'investissement, pour l'embauche de jeunes, pour l'alternance, pour la formation des salariés, qu'en ont-ils fait? " aexpliqué Laurent Berger sur Europe 1. Jean-Claude Mailly, de FO, a lui aussi considéré sur Radio Classique que ce contrat de travail "agile" réclamé par le patronat n'était "pas nouveau". La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a déjà indiqué que ce plan ciblerait en priorité les "peu et pas qualifiés", pour les orienter vers les secteurs d'avenir, notamment le numérique et l'environnement, et vers les emplois non pourvus. 

De son côté, Myriam El Khomri n'a toutefois pas donné de détail sur le financement, promettant seulement un "investissement financier" de l'État en complément des fonds des partenaires sociaux et des régions. Elle ne s'est pas avancée sur le coût du dispositif, évalué à un milliard d'euros par Les Echos. 

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