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Pierre-René Lemas avait été épinglé par la CNIL dans son rôle à la tête de Paris Habitat
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Le premier bailleur social de la Ville de Paris, alors dirigé par le nouveau secrétaire général de l'Elysée, aurait porté atteinte à la vie privée de ses locataires.

Pierre-René Lemas est le nouveau secrétaire général de l'Elysée. Ce poste fait de lui le plus proche collaborateur du nouveau président François Hollande. Mais avant de devenir le véritable bras droit de François Hollande, Pierre-René Lemas était directeur général de Paris Habitat de 2008 à 2011. Or à cette époque, le premier bailleur social de la Ville de Paris aurait atteint à la vie privée de ses locataires. C'est en tout cas ce qu'a affirmé la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) en février dernier.

La CNIL avait alors mis en demeure l'office public HLM de Paris après avoir constaté d'importants manquements au respect de la vie privée des locataires. Ces derniers avaient remarqué que certains gardiens d'immeubles avaient accès à des "données relatives à leur vie privée" alors que seules les personnes travaillant au sein du service chargé de la gestion locative peuvent y avoir accès. D'autres manquements imputables à l'OPH Paris Habitat avaient été remarqués  : la collecte de données subjectives sur les locataires, notamment sur leur santé, leurs infractions… Des informations comme "cardiaque", "sous chimiothérapie", "séropositif", "n'est pas de nationalité française", "violence conjugale", "ancien SDF addiction boisson" étaient ainsi mentionnées dans les dossiers de certains locataires.

Un rapport d'audit externe publié le 9 mai a montré que Paris Habitat-OPH s'était mis en conformité avec la loi Informatique et Liberté. L'audit répond par la négative aux questions qu'avait soulevé la mise en demeure de l'office public, à savoir "l'informatique a-t-elle conduit à un fichage généralisé des locataires ?", et "a-t-elle été utilisée pour des attributions de logements selon des critères subjectifs ou illégaux ?"

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