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Patrimoine d’Emmanuel Macron : Anticor saisit la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
©AFP

Ligne de mire

L'association qui lutte pour l'éthique en politique souligne "le manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés."

Emmanuel Macron va-t-il être rattrapé par son patrimoine? Après avoir été évoqué par plusieurs médias, c'est Anticor qui s'interroge sur la déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron. L'association, qui lutte pour la transparence de la vie publique a ainsi décidé de saisir la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

"Anticor a saisi, le 13 mars 2017, la HATVP sur la déclaration de patrimoine d’Emmanuel Macron, signée le 24 octobre 2014" explique le communiqué. "Il en résulte que, de 2002 à 2009, ce dernier a perçu 3,3 millions d'euros de revenus avant impôts, dont 2,8 millions d’euros, de mai 2009 à mai 2012, date de sa nomination en qualité de secrétaire général adjoint à la Présidence de la République. Or, sa déclaration fait état d'un patrimoine de 1,2 millions d’euros et un endettement de 1 millions d’euros, soit un patrimoine net de seulement 200 000 €."

"Ce manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés a notamment été relevée par Les Décodeurs du Monde, le 17 février 2017, et par Mediapart, le 5 mars 2017" poursuit le communiqué. "Anticor partage ces interrogations. L’association demande donc à la HATVP de vérifier le caractère exhaustif, exact et sincère de la déclaration de patrimoine de M. Macron."

Ce lundi, dans la Croix, le candidat En Marche a tenté de déminer le terrain. "Comme banquier d’affaires, j’avais le statut d’indépendant. J’ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l’impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts !" explique-t-il. "Par ailleurs, j’ai procédé à des travaux dans la maison de famille de mon épouse, partiellement financés par des emprunts bancaires qui ont tous été déclarés, en 2011 et 2012. Tout cela est connu de la Haute Autorité de la vie publique, qui aurait transmis au parquet depuis longtemps si elle avait relevé un problème."

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