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Pasqua : 
relax mais vengeur
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Rancunier

Après dix ans d’âpres combats judiciaires, Charles Pasqua, mis en cause dans le dossier de l’Angolagate, vient d’être relaxé. Lavé de tout soupçon, l’ancien ministre de l’Intérieur promet de « faire payer » ceux qui l’ont accusé.

« Qu’allez-vous faire maintenant ? » lance la journaliste de France Soir. La réponse est sans appel : « Je vais attaquer ». Charles Pasqua n’y va pas avec le dos de la cuillère et donne ouvertement et sans complexe les noms de ses « ennemis ». 
Dans un premier temps, c’est aux juges Courroye et Parlos que Charles Pasqua compte s’en prendre. Il accuse le second d’avoir couvert le premier en piste pour une promotion parisienne.

Les politiques aussi en prennent pour leur grade. De Dominique de Villepin à Alain Juppé en passant par Hervé de Charrette et Charles Million, tous sont dans le collimateur de Charles Pasqua. Selon lui, ses problèmes judiciaires ont débuté en 2002, avant l’élection présidentielle dans laquelle il aurait été en course. La question du retrait de la plainte à son encontre lui aurait été favorable. Par conséquent, la droite aurait préféré l’affaiblir plutôt que le contraire et n’aurait donc pas retiré la plainte.

Politique et magistrature, Charles Pasqua n’oublie pas non plus le monde médiatique qu’il ne porte pas en haute estime. Il accuse le juge Jean-Baptiste Parlos d’avoir été de mèche avec des journalistes « d’investigations » en vue de salir son image dans la presse.

S’il ne compte pas, à 84 ans, se représenter pour un mandat sénatorial, Charles Pasqua promet qu’il sera présent et actif lors de la prochaine campagne présidentielle. Selon lui, Nicolas Sarkozy est capable de reconquérir l’opinion. L’ancien résistant ose même un parallèle avec Jacques Chirac qui « six mois avant d’être élu ne recueillait que 14% d’opinions favorables »

Lu sur France Soir

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