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PSA a examiné 9 solutions avant de prendre la décision de fermer l’usine d’Aulnay
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Crise

Le ministre du Redressement productif et les syndicats devraient discuter des moyens de pressions du gouvernement.

(Mis à jour 11h35]

Le patron de PSA répète dans un entretien à paraître dans le quotidien Le Monde qu'il n'y aura "pas de licenciements secs, on proposera à chacun un emploi identifié". Il ajoute également que 1 500 emplois à Aulnay ou PSA a prévu de fermer son usine seraient créer.

Il a par ailleurs expliqué que la santé financière du constructeur automobile n'était pas en jeu, déclarant : "il ne doit pas y avoir de question sur la santé financière du groupe. On a brûlé 1,2 milliard de cash au premier semestre mais on a augmenté notre capital, vendu des actifs non stratégiques et émis un emprunt obligataire, pour un total de plus de deux milliards".

[Mis à jour à 09h25]

9, c’est le nombre de solutions étudiées par PSA Peugeot Citroën pour résoudre son problème de surcapacité de production. C’est au terme de cet examen que le groupe automobile a pris la décision de fermer le site d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Fermer l’usine d’Aulnay était la meilleure option « en termes d’impact social […] et d’impact économique » justifie ainsi PSA dans un document interne destiné aux partenaires sociaux et révélé par Le Figaro.

Le coût de la main-d'oeuvre beaucoup moins élevée sur les sites étrangers explique également cette décision, poursuit le groupe, ajoutant que la fermeture du site en Seine-Saint-Denis permet aussi d'éviter "de lourds investissements complémentaires". 

[Mis à jour à 08h52]

Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, explique ce mardi sur Europe 1 qu'"il faut maintenir" l'usine PSA d'Aulnay, ajoutant "si on ferme (Aulnay), on ne peut pas avoir un plan à la hauteur de la filière" automobile.

Premier défi de face pour Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif rencontre en effet ce mardi les syndicats du constructeur PSA Peugeot Citroën qui a annoncé la suppression de 8000 postes la semaine dernière.

A l’agenda des discussions : les pressions que le gouvernement pourra exercer sur le constructeur automobile, et les moyens à adopter pour sauver les usines PSA.

François Fillon a déjà ironisé sur les efforts des socialistes pour empêcher les licenciements annoncés par PSA en déclarant notamment qu’ « Arnaud Montebourg n’est pas meilleur dirigeant automobile » que ceux en place actuellement, ajoutant : « on promettait d’interdire les licenciements, on donnait des leçons à tout le monde, aujourd’hui c’est fini, on revient à la réalité économique ».

Arnaud Montebourg rencontrera mercredi Philippe Varin, le président du directoire du groupe automobile. 

Lu sur RMC

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