Papillomavirus : «On injecte un vaccin, pas le démon», rassure le ministre de la Santé<!-- --> | Atlantico.fr
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Aurélien Rousseau a répondu aux réticences de certains collèges privés à lacer la campagne de vaccination.
Aurélien Rousseau a répondu aux réticences de certains collèges privés à lacer la campagne de vaccination.
©Ludovic MARIN / AFP

Réticences

Aurélien Rousseau a répondu aux réticences de certains collèges privés à lacer la campagne de vaccination.

Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a affirmé ce mardi 3 octobre sur France Inter qu'injecter le vaccin anti-HPV n'était pas «injecter le démon», face aux réticences de certains collèges privés à lancer cette campagne de vaccination.

Lundi a débuté la vaccination de collégiens en classe de 5e contre les papillomavirus, promise en début d'année par le président Emmanuel Macron et entièrement prise en charge par la Sécurité sociale. Le démarrage de cette campagne est prévu dans quelques régions, telles que la Nouvelle-Aquitaine ou la Normandie, avant une extension à tout le territoire.

Dans une instruction sur l'organisation de cette campagne de vaccination signée en juin par les ministres de l'Éducation nationale et de la Santé, il est précisé que seuls les établissements privés volontaires seront concernés. Or certains principaux de collège, notamment du Sud-Ouest, refusent de la lancer. «Je vais vous donner un scoop : on injecte un vaccin, on n'injecte pas le démon», a répliqué Aurélien Rousseau.

Cette vaccination «protège du cancer du col de l'utérus, de la vulve, du vagin, de l'anus... peut-être que certains trouvent ça choquant mais les enfants de 5e, ils ont tous entendu ça, qu'ils soient dans le public ou dans le privé», a-t-il poursuivi. «Que les parents et enfants, en conscience, ne veuillent pas faire la vaccination, je comprends mais que des établissements disent “on n'organise pas”, là on a un problème majeur», a estimé le ministre de la Santé.

Reconnaissant qu'avoir exempté les collèges privés de l'obligation de vaccination constituait un «petit angle mort», Aurélien Rousseau s'est montré confiant sur le fait que le taux d'adhésion augmente avec le temps: «je pense que la raison va l'emporter», a-t-il dit.

Le Figaro

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