Pape François : les confidences du souverain pontife sur ses névroses, sa fatigue et sa mort<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans l'avion du retour de son voyage en Corée du Sud, le pape François a mentionné aux journalistes l'éventualité d'une démission au cas où il ne se sentait plus à même d'assurer ses fonctions.
Dans l'avion du retour de son voyage en Corée du Sud, le pape François a mentionné aux journalistes l'éventualité d'une démission au cas où il ne se sentait plus à même d'assurer ses fonctions.
©Reuters

Confidences pour confidences

Dans l'avion du retour de son voyage en Corée du Sud, le pape François a mentionné aux journalistes l'éventualité d'une démission au cas où il ne se sentait plus à même d'assurer ses fonctions.

Mort, popularité, névrose… Autant de termes qui sont loin d'être tabou pour le pape François, résolument moderne. Dans l'avion du retour de son voyage en Corée du Sud lundi 18 août, le souverain pontife s'est confié aux journalistes évoquant pour la première fois publiquement la perspective de sa mort. Interrogé sur sa popularité et le sentiment qu'elle faisait naître en lui, le souverain pontife de 77 ans a affirmé qu'il la vivait "comme une générosité du peuple de Dieu". Et d'ajouter : "Intérieurement, je cherche à penser à mes péchés, à mes erreurs, pour ne pas m'enorgueillir. Parce que, je le sais, ça durera peu de temps. Deux ou trois ans. Et puis, à la Maison du Père !"

François a en effet mentionné l'éventualité d'une démission au cas où il ne se sentait plus à même d'assurer ses fonctions. Depuis celle de Benoît XVI en 2013, la démission d'un pape n'est plus "une exception", "même si ça ne plaît pas à certains théologiens", a-t-il déclaré. Il a également rappelé que si les évêques émérites (à la retraite) étaient une exception il y a 60 ans, c'était désormais monnaie courante. A la question : "Vous pouvez me dire : si un jour vous ne vous sentiez plus capable d'aller de l'avant, feriez-vous la même chose ?", le pape François a répondu : "Oui. Je prierais et ferais de même. Benoît XVI a ouvert une porte qui est institutionnelle".

Enfin, le souverain pontife a avoué qu'il avait "quelques problèmes de nerfs. Il faut bien les traiter, ces nerfs. Leur donner du maté (thé argentin qui est plutôt un excitant, ndlr) chaque jour", s'est-il amusé. Avant d'ajouter : "une de ces névroses, c'est que je suis trop casanier", rappelant que "la dernière fois qu'il (avait) pris des vacances hors de Buenos Aires, c'était avec la communauté jésuite en 1975". Ses vacances 2014 ? François les prend "à la maison", la résidence Sainte-Marthe où il vit. En toute simplicité. 

Lu sur Le Parisien

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