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Pacte de responsabilité et réformes : les patrons adressent "un cri d'alarme" à l'exécutif
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Du changement et vite

Dans une lettre ouverte publiée dans le Journal du Dimanche, huit organisations patronales demandent notamment à François Hollande et Manuel Valls d'appliquer les réformes promises.

"Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, notre appel solennel est avant tout un cri d'alarme de citoyens français inquiets pour l'avenir de leur pays". Les dirigeants de huit organisations patronales n'y vont pas avec le dos de la cuiller. Dans une lettre ouverte publiée dans le Journal du Dimanche et adressée à François Hollande et Manuel Valls poussent un "cri d'alarme".  A l'unisson, ce qui est somme toute assez rare pour être soulignée,  les dirigeants du Medef, de la CGPME, de l'UPA (artisanat), de la FNSEA (agriculteurs), de l'UNAPL (professions libérales), de l'AFEP (grandes entreprises), de Croissance + (entreprises à forte croissance) et d'ASMEP-ETI (entreprises de taille intermédiaire) appellent donc l'exécutif à conforter les mesures en faveur des entreprises pour permettre à la France de renouer avec la croissance économique. 

Concrètement, ils demandent au gouvernement d'appliquer les réformes promises. Parmi elles : baisses des impôts, simplification des normes, réductions des dépenses publiques. "Depuis une décennie, notre pays s'affaiblit, et contrairement à nos voisins européens, aucun signe de reprise ne s'annonce", jugent les auteurs de la lettre, fustigeant une réglementation qui "contraint les initiatives". Pour ces chefs d'entreprises, "il faut agir rapidement".

Après des "discours qui ont redonné espoir aux entrepreneurs", "nous constatons que les actes ne suivent pas les discours", disent-ils, réclamant "trois actes concrets". Tout d'abord, les organisations patronales demandent à "inclure de manière explicite et rapidement" dans la loi les promesses du Pacte de responsabilité sur une baisse des charges et de la fiscalité. Ensuite, elles veulent la mise en place d'un moratoire sur "tout texte législatif et administratif qui viendrait complexifier notre réglementation, mettre des contraintes ou renforcer les contrôles et les sanctions sur les entreprises et les entrepreneurs". Enfin, les signataires exigent des "réformes structurelles" sans "tabous" ni "dogmes" pour baisser la dépense publique.

"Il nous faut désormais assumer, dans l'action, une politique en faveur de la croissance et de l'emploi, donc des entreprises et de leurs salariés", écrivent-ils. "Il faut accepter de regarder enfin les blocages structurels, de toucher à des tabous ou des dogmes, de moderniser, de capitaliser sur les fonctionnaires et leur envie de faire" concluent-ils. A une semaine de la conférence sociale des 7 et 8 juillet, les patrons mettent donc la pression sur l'exécutif.

lu sur le JDD

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