Le procès Carlos s'ouvre 29 ans après<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le procès Carlos 
s'ouvre 29 ans après
©

Sur le tard

En prison depuis 1994, il est jugé devant la Cour d’assises spéciale de Paris pour quatre attentats commis en France en 1982 et 1983.

Ilich Ramirez Sanchez, 62 ans, dit Carlos ou le "Chacal", comparaît à partir de ce lundi devant la Cour d’assises spéciale de Paris pour une série d’attentats commis en France en 1982 et en 1983 et qui ont fait onze morts et plus d'une centaine de blessés. C'est la première fois qu'il est jugé dans l'Hexagone pour des actes de terrorisme. Celui qui se surnomme le "révolutionnaire professionnel" purge déjà depuis 1994 une peine de réclusion à perpétuité en France pour le meurtre de deux policiers de la DST et d'un indicateur de police à Paris en 1975.

Il est accusé d'avoir orchestré cette série d'attentats destinés pour obtenir la libération de deux membres de son groupe, sa compagne allemande Magdalena Kopp et le Suisse Bruno Bréguet. Tous deux avaient été arrêtés à Paris en février 1982. Quelques jours plus tard, le ministère de l'Intérieur  recevait une lettre réclamant leur libération sous trente jours, sous peine de "guerre". Document sur lequel Les empreintes digitales de Carlos ont été identifiées.

Un mois plus tard, le 29 mars 1982, un premier attentat était perpétré dans un train Paris-Toulouse, faisant 5 morts. Trois autres suivirent, le 22 avril 1982, puis le 31 décembre 1983.

La défense de l'accusé, parmi laquelle figure l'épouse de Carlos, Me Isabelle Coutant-Peyre, ne reconnaît aucun de ces attentats, met en cause la fiabilité de certaines preuves et reproche à la justice française d'avoir négligé d'autres pistes.

Trois membres de son groupe seront jugés en leur absence en même temps que lui. Les Allemands Johannes Weinrich et Christa Frohlich ne seront sûrement pas extradés par leur pays d'origine, le Palestinien Ali Kamal Al Issawi, est en fuite. Les débats devraient durer jusqu'au 16 décembre.

A la veille de son procès, Carlos s'est exprimé dans les colonnes du quotidien vénézuélien "El Nacional". Pour la première fois, il a revendiqué  plus d'une centaine d'attaques qui ont fait entre 1500 et 2000 morts.  "J'ai calculé qu'on n'arrive pas à 10%" de pertes civiles, s'est-il félicité. "Parmi les 1.500 à 2.000 morts, il n'y a pas eu plus de 200 victimes civiles",

http://www.liberation.fr/monde/0101154861-attentat-de-la-rue-marbeuf-une-suspecte-arretee-en-italie
Lu sur Le Monde.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !