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Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa petite amie, conteste les conditions de sa liberté sous caution dont il veut faire appel.
Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa petite amie, conteste les conditions de sa liberté sous caution dont il veut faire appel.
©Reuters

Je proteste !

Le champion handisport sud-africain Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa petite amie, conteste les conditions de sa liberté sous caution dont il veut faire appel.

Oscar Pistorius ne goûte guère les conditions de sa liberté sous caution. Accusé du meurtre de sa petite amie, le champion handisport sud-africain souhaite donc faire appel, notamment pour pouvoir récupérer son passeport et voyager à l’étranger, a rapporté vendredi la chaîne d’informations eNCA. Une information ni confirmé ni démentie par un des avocats de l’athlète, Kenny Oldwage, qui a opposé un "no comment" à l’AFP. La chaîne affirme aussi que Pistorius souhaite revenir habiter chez lui à Pretoria, lieu du meurtre, et ne veut plus être soumis à des tests d’alcoolémie et de drogue, comme l’avait imposé le juge le 22 février.

Les procureurs, qui accusent Pistorius d'avoir tué sa compagne de sang froid, s'opposaient à une remise en liberté. La défense arguait pour sa part que l'athlète star du monde paralympique et olympique est trop célèbre pour avoir la moindre chance de se soustraire aux poursuites judiciaires en fuyant le pays. 

La compagne d'Oscar Pistorius, le mannequin sud-africain Reeva Steenkamp, dont le corps a été découvert dans la salle de bain de leur maison de Pretoria, a été touchée à la tête, au bras et à la hanche. Les procureurs s'appuient notamment sur le récit de témoins qui ont dit avoir entendu des cris. De son côté, Pistorius affirme avoir tué sa petite-amie, en la prenant pour un cambrioleur enfermé dans les toilettes. Il a tiré quatre fois à travers la porte du WC de la salle de bains attenante à sa chambre, affirmant que le couple s'était auparavant tranquillement endormi et conteste qu'ils se soient disputés avec Reeva avant le drame.

Lu sur Le Parisien.fr

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