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ONU : Barack Obama ferme avec la Syrie et ouvert avec l'Iran
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Diplomatie

Lors de son passage à la tribune, François Hollande a appuyé les déclarations de son homologue américain.

Barack Obama s'est exprimé mardi 24 septembre à l'occasion du premier jour de la 68ème assemblée générale des Nations unies. Le président des Etats-Unis a pris la parole sur les deux principaux sujets internationaux du moment : l'Iran et la Syrie. "La voie diplomatique mérite d'être essayée avec l'Iran. Les obstacles seront peut-être trop grands, mais je suis fermement convaincu que la voie diplomatique mérite d'être essayée", a-t-il déclaré, ajoutant que les différends entre les deux pays ne seraient pas résolus "du jour au lendemain".

L'élection récente d'Hassan Rohani a permis aux deux pays de détendre un peu leurs relations. Une situation apaisée qui a permis à Barack Obama de demander à l'Iran des "actes" concernant son programme nucléaire. Le président iranien affirme de son côté que son pays a droit au nucléaire civil et a juré ne pas chercher à acquérir la bombe nucléaire. Une rencontre entre les deux hommes, évoquée dans la presse, n'aura finalement pas lieu et "n'est pas à l'ordre du jour", selon la porte-parole de la diplomatie iranienne.

"La France attend de l'Iran des gestes concrets qui témoigneront que ce pays renonce à un programme militaire même s'il a le droit a un programme civil", a déclaré de son côté François Hollande lors de son passage à la tribune. Le président de la République a appelé à un dialogue "franc et concret" avec le pays dirigé par Hassan Rohani.

La menace plane toujours sur la Syrie

Plus tendu est le sujet syrien. Barack Obama a de nouveau laissé entendre que la communauté internationale était toujours prête à faire usage de la force contre le régime de Bachar al-Assad s'il ne coopérait pas sur la destruction de son arsenal chimique. "Le gouvernement syrien a fait un premier pas. Maintenant, il doit y avoir une résolution solide du Conseil de sécurité, pour vérifier que le régime tienne ses engagements. La crise syrienne et la déstabilisation de toute la région font partie de défis beaucoup plus larges, auxquels la communauté internationale doit désormais se confronter", a-t-il affirmé.

François Hollande a également appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution prévoyant "des mesures coercitives" à l'encontre du régime de Bachar al-Assad. Le président entend que la résolution en préparation "ouvre la voie à une éventuelle action armée contre le régime en cas de manquement à ses obligations".

Malgré la poursuite des combats, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, espère convoquer en octobre une conférence de paix dite de "Genève 2". Il réunira samedi les ministres des affaires étrangères américain et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov, ainsi que son médiateur en Syrie Lakhdar Brahimi.

Lu sur Le Monde

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