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Obama veut
une réforme fiscale
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Pré-campagne

Lors de son discours sur l’Etat de l’Union, le président américain a exposé ce qui pourrait être une partie de son programme pour 2012.

Utiliser les pouvoirs du gouvernement pour atténuer les écarts entre riches et pauvres. C’est l’objectif de Barack Obama, ainsi qu’il l’a exposé au Congrès américain, dans son discours sur l’Etat de l’Union mardi soir, le quatrième et dernier de son mandat.

Le président américain a notamment souhaité taxer les hauts revenus, c’est-à-dire plus d’un million de dollars annuels, à hauteur de 30%, s’inspirant des propositions de milliardaire Warren Buffet. Il a refusé, à l’inverse, que les "98%" d’Américains qui gagnent moins de 250 000 dollars par an voient leurs impôts augmenter.

Ce discours avait des airs de campagne électorale, alors que les républicains sont en pleine primaire pour désigner leur poulain pour la Maison Blanche. D’ailleurs, Barack Obama a clairement dit que le choix entre les deux partis revenait selon lui à opter soit pour qu’un "nombre croissant de personnes vivent de façon aisée", pendant qu’un nombre croissant ont du mal à boucler le mois ainsi que le voudraient les Républicains, soit pour moins d’inégalités et plus de justice sociale, ainsi qu’il le souhaite.

Le président américain a également déclaré qu’il voulait limiter les aides aux entreprises délocalisant et, au contraire, récompenser celles qui sont en mesure de ramener des emplois aux Etats-Unis. Par ailleurs, "à partir de maintenant, toute entreprise multinationale" installée sur le territoire américain, "devra payer un impôt minimal", a-t-il souligné.

Le président semble d’autant plus être entré en campagne, qu’il a défendu son bilan après trois ans à  la tête du pays, ce qu’il sera amené à faire dans l’année à venir. Il a ainsi estimé que 3 millions d’emplois avaient été crées au cours des "22 derniers mois" et a promis que les embauches allaient se multiplier dans l’industrie.

Dernier indice : le président a ouvert et conclu son discours sur ses succès à l'international, citant le retrait américain d'Irak et la mort de Ben Laden.  

Lu sur The New York Times

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