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Nouvelle injonction de l’ONU à la Syrie
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Bis repetita

Le régime doit cesser les violences avant jeudi matin.

Faute d’avoir respecté son engagement à retirer ses troupes des villes mardi, le régime de Bachar el Assad a jusqu’à jeudi à 6h pour cesser les violences. C’est la nouvelle date butoir qui lui a fixé le Conseil de sécurité de l’ONU, soutenant par là les déclarations de l’émissaire spécial Kofi Annan, alors que 50 personnes ont encore trouvé la mort mardi.

Le 2 avril, Damas avait accepté le plan en six points de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, mais avait par la suite exigé que l’opposition s’engage par écrit à mettre également fin aux violences. Les troupes de Bachar el Assad avaient prétexté de l’absence de réponse pour poursuivre la répression. Et n’auront au final procédé mardi qu’à quelques mouvements de chars, qui n’ont pas fait illusion. Néanmoins, selon le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, Damas n’insisterait plus pour avoir ces garanties écrites. Rien n’assure pour autant que la nouvelle injonction de l’ONU sera entendue.

La tension avec la Turquie, déjà vive après que des Syriens ont été tués sur le territoire turc par l’armée du régime, se sont encore accrues dans la nuit de mardi à mercredi. Des réfugiés qui voulaient traverser le no man’s land entre les deux pays ont essuyé les tirs d’un poste de contrôle syrien, qui ont atteint un camp de préfabriqués juste à la frontière turco-syrienne, près de Kilis, selon des médias turcs. Il n’y a pas eu de blessés. Face à la colère des autorités turques suite aux premiers incidents en début de semaine, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a estimé que "la Turquie soutient les groupes armés illégaux syriens (...) et contribue à la pénétration illégale de militants en Syrie".

Lu sur Le Point.fr

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