Nouveaux modes opératoires : de plus en plus de livreurs malhonnêtes de repas à domicile ou de colis sont complices de cambrioleurs<!-- --> | Atlantico.fr
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De plus en plus de cambrioleurs agissent avec l’aide de livreurs à domicile.
De plus en plus de cambrioleurs agissent avec l’aide de livreurs à domicile.
©AFP

Délinquance

De plus en plus de voleurs agissent avec l’aide de livreurs à domicile. Ils ont notamment tendance à vendre les codes d’accès aux immeubles. La police vient d’arrêter une équipe de cambrioleurs qui avait recours à cette pratique.

Huit individus, âgés d’une vingtaine d’années, ont été mis en examen, le 18 novembre à Paris, pour une série de 77 cambriolages commis depuis le début de l’année dans la capitale et dans les Hauts-de-Seine, selon des informations du Parisien. Ils auraient notamment été aidés par des livreurs de repas à domicile. Quatre d’entre eux ont été placés en détention provisoire et les autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Ces jeunes délinquants entraient dans les immeubles et brisaient les portes les moins résistantes, selon des informations du Parisien.

Ils ont profité des nouveaux modes de consommation en Ile-de-France et de l’ubérisation de la société. Certains livreurs de repas ou de colis auraient transmis les codes d’entrée des immeubles aux voleurs, selon une source proche du dossier.

Selon des informations du Parisien, il y aurait aujourd’hui un équivalent du darknet pour la revente de codes d’immeuble.

Les livreurs malhonnêtes effectuent des repérages en livrant la nourriture aux clients. Ils tentent de découvrir et de voir si le logement ou l’appartement en question contient des objets de valeur et ces livreurs prévenaient alors leurs complices.

Selon une source auprès du Parisien, cette nouvelle pratique constitue « une tendance forte dans le milieu des casseurs » et elle se serait « accentuée à la faveur des nouveaux comportements » lors de la crise sanitaire.

La cellule récemment démantelée est passée à l’action 37 fois à Paris mais également dans les Hauts-de-Seine, à Châtillon ou bien encore à Boulogne-Billancourt.

Les enquêteurs sont parvenus à les identifier grâce notamment aux images de vidéosurveillance et à la téléphonie.

Le Parisien

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