Notre-Dame de Paris : l'entreprise en charge des travaux impliquée dans un autre départ de feu récent<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Notre-Dame de Paris : l'entreprise en charge des travaux impliquée dans un autre départ de feu récent
©Thomas SAMSON / AFP

Une concomitance troublante

Le groupe Le Bras, qui rénovait la flèche de la cathédrale, a connu un départ de feu sur un autre chantier le 1er avril dernier, dans la Meuse.

Selon L'Express, le groupe Le Bras, qui était en charge de la rénovation de Notre-Dame de Paris, n'est pas à son premier incendie. Installée à Jarny en Meurthe-et-Moselle, cette société qui emploie près de 200 personnes pour un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros réalisé en 2017, s'occupait de la rénovation de la scène musicale de la MJC locale, à Belleville-sur-Meuse, dans la Meuse. Quinze jours avant le drame de Notre-Dame de Paris, ce chantier a pris feu. L'incident a été maîtrisé "en dix ou quinze minutes", a confié à L'Express un gradé en charge de l'intervention ce jour-là. Les dégâts ont été limités et se sont étendus que sur quelques mètres carrés. Cependant, des poutres ont été entamées et une partie des travaux est à refaire. Le chantier a toutefois repris dès le lendemain, a indiqué à l'hebdomadaire un porte-parole du dirigeant Julien Le Bras.

La société "exclu toute responsabilité" dans les ravages causés à la cathédrale

Le feu était "à combustion lente", selon le bureau de contrôle technique, rapporte L'Est Républicain. C'est pourquoi il n'a été détecté qu'après la fermeture du site, tout comme le jour du sinistre à Notre-Dame. Autre similitude avec l'incendie parisien : les causes exactes de ce départ de feu restent inconnues. "Les intervenants de Belleville ne sont bien sûr pas les mêmes que ceux de Paris, on ne peut donc pas relier les deux incidents", a précisé le communicant de l'entreprise à L'Express. Selon l'hebdomadaire, ce sinistre aurait fait l'objet "d'un arrangement amiable" entre la communauté d'agglomération du grand Verdun (CAGV) qui porte le projet et l'entreprise. Cette dernière aurait endossé la responsabilité de l'incident. "Les dégâts liés au sinistre ont été prises en charge par la société Le Bras Frères", précise L'Express.  

En revanche, pour le sinistre de Notre-Dame, l'entreprise a "exclu" mercredi 17 avril, par la voix de son porte-parole, "toute responsabilité" dans les ravages causés à la cathédrale. Après "le premier choc", elle envisagerait la situation avec "sérénité" puisque "les procédures ont été respectées". Les salariés qui travaillaient ce jour ont été entendus par les enquêteurs. "Ils ont confirmé qu'il n'y avait pas de point chaud sur l'échafaudage" et n'avoir effectué "aucun travail de soudure", a insisté le porte-parole de la société de BTP. "Quand on quitte un chantier on doit couper toute l'électricité, le disjoncteur du chantier, fermer la porte et remettre les clefs à la sacristie de la cathédrale, ce qui a été fait et dûment noté dans les cahiers", a-t-il assuré. "Le dernier a quitté les lieux [une heure avant le déclenchement de l'incendie]", descendant par "les deux ascenseurs qui desservaient l'échafaudage", a-t-il détaillé.

L'Express

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !