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Nigeria : Boko Haram relâche 190 otages qui refusaient leur enseignement religieux
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Bon à savoir

Le groupe islamiste Boko Haram a libéré 190 otages depuis vendredi. Les ravisseurs en avaient assez de la résistance opposée par des femmes aux règles auxquelles il entendait les soumettre.

192 otages, essentiellement des femmes, ont été libérés vendredi et hier par Boko Haram, après plusieurs jours de captivité dans le nord-est du Nigeria. Ils avaient été enlevés le 6 janvier dans un village de l'Etat de Yobe. Au total, 218 femmes et enfants avaient été faits prisonniers et 25 hommes assassinés. Une vingtaine de ces otages sont toujours détenus.

Les 190 otages libérés ont pu rejoindre leur communauté. "Ces personnes seront présentées aux autorités gouvernementales demain (dimanche) pour recevoir une aide car leurs habitations ont été incendiées lorsque les insurgés ont attaqué le village de Katarko dans la municipalité de Gujba", a déclaré un responsable du village.

Selon des témoignages, les ravisseurs ont relâché certains de leurs otages à cause de leur résistance. "Ils nous ont dit de partir et de continuer à vivre comme des 'infidèles' parce que nous n'acceptions pas leurs enseignements religieux", a raconté l'une des femmes libérées.

Les otages sont souvent abusées sexuellement et psychologiquement, rappelle-t-on.

Cette libération ne signifie pas que Boko Haram va réduire ses exactions. Le groupe a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque contre la grande ville de Maiduguri dans le nord-est du Nigeria. Maiduguri, qui compte plus d'un million d'habitants, est la capitale de l'Etat de Borno et serait une prise très importante pour Boko Haram, qui cherche à créer un Etat islamique dans le nord du Nigeria.

Lu dans Le Figaro

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