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Nicolas Sarkozy sur l'agression à Air France : "c'est la chienlit, le délitement de l'Etat"
©Reuters

La réaction

Mêlant les incidents survenus à Air France, à la grève des médecins généralistes et à la fusillade en Seine-Saint-Denis, le président des Républicains a estimé que plus "rien n'était respecté".

Les agressions de deux dirigeants d'Air France le 5 octobre dernier, montrent "la chienlit, le délitement de l'Etat" selon Nicolas Sarkozy, qui s'est exprimé sur l'affaire devant les députés des Républicains. "Nous ne sommes pas en 1793", a-t-il déclaré. "Nous ne pouvons pas accepter que deux dirigeants soient au bord de se faire lyncher par des hommes en tenue de syndicaliste, avec des syndicats qui ont pignon sur rue et qui ont tous appelé à voter pour François Hollande en 2012". Mêlant les incidents survenus à Air France, à la grève des médecins généralistes et à la fusillade en Seine-Saint-Denis, Nicolas Sarkozy a estimé que plus "rien n'était respecté" et "respectable".   

"Que peut penser sa famille ? Comment peut-on autoriser une permission à un détenu avec un tel pedigree ?" a interrogé le président des Républicains au sujet du policier grievement blessé, avant d'aborder la crise des agriculteurs : "Les cours s'effondrent et que fait le gouvernement ?" a-t-il demandé à nouveau. "C'est la chienlit, c'est le délitement de l'État", a résumé Nicolas Sarkozy, citant le général de Gaulle lors des manifestations de Mai 1968.

L'ex-chef de l'Etat est également revenu sur les propos tenus par Nadine Morano, affirmant que la "France n'était pas un pays de race". "Je ne peux pas cautionner l'expression de quelques-uns qui ont pour seule ambition de marquer des buts contre leur camp" a-t-il déclaré, avant d'appeler à la solidarité "jusqu'à la première quinzaine de décembre", en marge des régionales.  "Les socialistes seront plus bas que prévu. Ils arriveront troisièmes dans beaucoup de régions. Si nous remportons ces élections, ce sera une voie ouverte pour préparer l'alternance".

Lu sur Le Point

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