Nicolas Sarkozy sur France 5 : "Ceux qui font des choses prennent le risque d'échouer"<!-- --> | Atlantico.fr
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"Je ne veux pas que le travail d'authenticité que j'ai essayé de faire soit mangé par l'actualité", assure le président des Républicains.
"Je ne veux pas que le travail d'authenticité que j'ai essayé de faire soit mangé par l'actualité", assure le président des Républicains.
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Confessions

En pleine promotion de son livre "La France pour la vie", l'ancien chef de l'Etat a déclaré ce jeudi dans l'émission "C à vous" qu'il ne "voulait pas être un président glacé ou inhumain".

Interrogé par Anne-Sophie Lapix, Patrick Cohen et Pierre Lescure, Nicolas Sarkozy est tout d'abord revenu sur l'image du président "bling-bling", qui lui a beaucoup été reprochée pendant et après son quinquennat : "Je pense surtout que j'ai mis du temps, je voulais expliquer dans ce livre la complexité des événements et des sentiments. J'ai mis plus de temps que je ne l'imaginais pour passer de l'homme au président, je ne voulais pas être un président glacé ou inhumain. J'ai voulu garder cette part d'humanité et cela s'est révélé être une erreur".

Le président des Républicains a ensuite évoqué François Hollande, et plus particulièrement son souvenir du débat de l'entre-deux tours lors de la campagne présidentielle de 2012 : "Je sais comment il a été, je sais les leçons qu'il m'a données (…) Je m'étais promis de ne jamais me comporter comme lui. Ce n'est pas car on fait de la politique que tout est permis. Je pense que c'est quelque chose qui m'a servi. Il ne faut jamais donner de leçons, quel que soit son métier ou sa situation, la vie c'est beaucoup d'erreurs. Ceux qui font des choses prennent le risque d'échouer (…) La question n'est pas le 'mea culpa', mais plutôt de savoir ce qui peut être expliqué à propos du pouvoir".

"Il m'est même arrivé de donner le sentiment d'être arrogant, cette volonté de faire, d'exister, d'enfoncer la porte même quand elle était ouverte (...) Je suis au début de ma carrière, mais en ayant tout de même un peu changé physiquement", a-t-il ajouté sur le ton de l'ironie. 

Quant à son retour dans l'arène politique en vue de l'élection présidentielle de 2017, l'ancien chef de l'Etat a déclaré : "Si c'est utile, on aura l'occasion d'en reparler, on en est quand même très loin (…) Je ne veux pas que le travail d'authenticité que j'ai essayé de faire soit mangé par l'actualité. Si j'ai choisi un livre, c'est car cela donne de la place pour s'exprimer."

Invité à commenter ses démêlés avec la justice, mais aussi à s'exprimer sur son entourage parfois décrié, Nicolas Sarkozy a déclaré en fin d'émission : "Je n'ai pas fait l'ENA et j'ai toujours été intéressé par les gens différents, ce qui peut aussi poser des problèmes. Je n'aime pas être entouré d'inspecteurs des finances. J'ai aimé avoir Henri Guaino autour de moi, il y a eu Patrick Buisson avec lequel j'ai eu tort, cela m'a joué des tours. Mais ce n'est pas à mon époque qu'un ministre du budget avait un compte en Suisse. J'ai eu le sentiment qu'il y avait deux poids deux mesures. Plus jamais je ne serai du côté des imprécateurs".

Vu sur France 5

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