Nicolas Sarkozy : "les 35 heures ont ruiné la France"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nicolas Sarkozy : "les 35 heures ont ruiné la France"
©

Prise de parole

Invité de l'émission "Des paroles et des actes", le patron des Républicains a répondu aux questions de plusieurs experts de France 2 ainsi qu’à un panel de Français.

Nicolas Sarkozy était l’invité ce jeudi soir de l’émission politique "Des paroles et des actes" sur France 2. Le patron des Républicains a répondu aux questions de plusieurs experts de France 2 ainsi qu’à un panel de Français...mais n'a pas débattu pas avec une personnalité politique de gauche. La raison? Selon Le Figaro, le patron des Républicains avait précisé à l’émission qu’il n'accepterait un débat qu'avec une personnalité de rang gouvernemental, ministre ou secrétaire d’Etat. L'Elysée a refusé d'envoyer un ministre en exercice, et Nicolas Sarkozy n'a pas voulu se retrouver face à son homologue socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

"Je suis très heureux de débattre avec les Français", a commenté Nicolas Sarkozy à ce sujet. "Si j'ai compris, des consignes ont été données pour qu'aucun responsable gouvernemental vienne débattre avec moi, ce qui est quand même étonnant". Il a poursuivi : "Dois-je en conclure que nous sommes la seule démocratie au monde où les responsables gouvernementaux considèrent que leur devoir n'est pas de débattre avec le président de la première formation politique d'opposition du pays ?".

  • Succès de son livre

En début d'émission, l’ancien président de la République s’est dit "touché" par le succès de son livre "La France pour la Vie", dont les ventes avoisineraient les 70 000 exemplaires la première semaine de publication. "C'est comme un miracle" a-t-il estimé. Refusant l’expression "mea-culpa" (il regrette dans son ouvrage certaines erreurs de son quinquennat), il souligne avoir "essayé de tirer les conséquences de ce qui avait marché ou pas marché".

  • Retour politique

L’ancien chef de l’Etat a évoqué les conditions de son retour à la tête des Républicains. "La politique c'est aussi une affaire charnelle. Je suis revenu, après trois ans, parce que ma famille politique s'est déchirée dans des proportions invraisemblables, parce que le Front national caracolait en tête et la France se retrouvait déclassée à cause de la politique de François Hollande".

Interrogé par un homme présent sur le plateau, il a tenu à se démarquer de l'actuel chef de l'Etat, refusant l'expression UMPS: "Il y a un peu d'injustice à dire que la politique de la gauche et la nôtre, c'est la même. Les 50 milliards d'impôts nouveaux que vous payez depuis 2012, c'est pas moi le responsable".

  • Les 35 heures

Nicolas Sarkozy a fustigé les 35 heures. "Les 35 heures ont ruiné la France, la meilleure preuve c'est que personne n'a suivi notre exemple", estime Nicolas Sarkozy. "Nous ne travaillons pas assez et nos dépenses publiques sont trop lourdes", a poursuivi le président des Républicains qui souhaite que les Français travaillent plus. Sur la question très controversée du travail dominical, il s'est déclaré "favorable au travail du dimanche à condition qu'il soit davantage payé et sur la base de salariés qui seraient volontaires pour gagner davantage".

  • Mariage pour tous

A propos du mariage pour tous, dans l’hypothèse où il serait élu en 2017, Nicolas Sarkozy a été clair : "Nous ne démarierons pas les couples homosexuels. Ce serait dangereux et injuste", déclarant regretter de ne pas avoir fait voter l'union civile des couples homosexuels alors qu'il était au pouvoir. Il a cependant affirmé rester inflexible concernant la question de la filiation, refusant  la GPA pour les couples homosexuels mais aussi hétérosexuels. "Le mariage est une chose la filiation en est une autre".

  • Djihadisme

Sur le djihadisme,  une personne du public, Valérie de Boisrolin a raconté son histoire : sa fille est partie rejoindre la Syrie avec un Français radicalisé à l'âge de 16 ans et demi, en juin 2013. L'’ancien chef de l’Etat a réagi "tout Français qui va faire le djihad ira en prison à son retour en France. Je souhaite qu'on puisse assurer un suivi immédiat de tout jeune tenté par la radicalisation. On ne peut pas accepter qu'on puisse consulter librement des sites djihadistes sur internet".

Lu sur France TV Infos

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !