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Nicolas Hulot  veut fermer "jusqu’à 17" réacteurs nucléaires d’ici 2025
©Reuters

Ecologie

Sur RTL ce lundi 10 juillet, le ministre de la Transition écologique a détaillé les principales mesures de son "plan climat".

Jeudi dernier, Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, a présenté son "plan climat". Ce lundi 10 juillet sur RTL, il est revenu sur son annonce en précisant notamment comment il allait faire pour réduire à 50% la part de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité en France. Aujourd’hui, le nucléaire représente environ 75% de la production d’électricité dans notre pays. " Si nous voulons atteindre l'objectif, mécaniquement, à mesure que nous allons baisser notre consommation et diversifier notre production, nous allons fermer un certain nombre de réacteurs", a indiqué Nicolas Hulot. "Ça sera peut-être jusqu'à 17 réacteurs, il faut qu'on regarde", a-t-il annoncé. "Chaque réacteur a une situation économique, sociale et même de sécurité très différente", a-t-il ajouté.

L'accord de Paris et Donald Trump

En outre, Nicolas Hulot avait été interrogé sur la déclaration d'Emmanuel Macron en marge du G20, concernant Donald Trump qui veut sortir de l'accord de Paris. Le chef de l'Etat avait indiqué qu'il avait l’intention de convaincre son homologue américain de ne pas le faire. Nicolas Hulot aurait peut-être l'occasion de parler de ce sujet avec le président américain lorsque celui-ci viendra au défilé du 14 juillet. Une invitation d'Emmanuel Macron qui a "chatouillé" "dans un premier temps" le ministre de la Transition écologique.

"Mais je me dis que ma réaction est peut-être purement primaire. Se dire : 'Essayons plutôt de tendre la main et de continuer le dialogue avec ceux avec lesquels on a quelques divergences'. Donc, c'est peut-être beaucoup plus habile qu'une réaction réflexe. (...) Je pense qu'à force, il ne faut pas désespérer, il va comprendre que l'enjeu climatique conditionne tout ce qui a de l'importance au XXIème siècle", a-t-il expliqué au micro de RTL. Toutefois, cela ne veut pas dire qu'il serrera la main de Donald Trump aux Champs-Élysées. "On va déjà y aller, après ne m'en demandez pas trop non plus", a lancé le ministre. 

Lu sur RTL

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