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Nicolas Dupont-Aignan : "Monsieur Macron se préoccupe de servir ses copains"
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Offensive

Le président de Debout la République a violemment chargé le ministre de l'Economie sur RTL ce vendredi matin.

Nicolas Dupont-Aignan s'était fait remarqué jeudi en annonçant sur RFI la fin de l'euro. "Je pense qu'on arrive vers la fin de l'euro. Les Européens ont acheté un peu de temps mais tout cela est bien sûr totalement artificiel" avait dit le président de Debout la République. Ce vendredi, il a violemment attaqué Emmanuel Macron sur RTL.

Estimant que la politique économique du gouvernement n'était pas la bonne et qu'il s'agissait d'une "fuite en avant pour plaire à Bruxelles", il s'en est ouvertement pris au ministre de l'Economie lui reprochant notamment la vente d'une partie de l'aéroport de Toulouse. "Monseiur Macron se préoccupe de servir ses copains. Il fait la politique de tous les petits Macron qui sont en Europe. Quand vous voyez un ministre vendre un aéroport à un groupe qui a des intérêts dans un paradis fiscal, c'est malheureux" a-t-il expliqué. Puis il a soutenu que la loi qui porte le nom du ministre sera sans effet et qu'il ne la voterait pas. "Je ne voterai pas la loi Macron car elle va atteindre nos petits commerces. Il devrait baisser les charges des PME et veiller à ce que les banques prêtent aux PME" a déclaré Nicolas Dupont-Aignan. 

Concernant les prévisions meilleures que prévues de l'Insee sur la croissance, le chef de Debout la République a indiqué craindre qu'il s'agissait "d'un effet d'annonce". "L'Insee prévoit néanmoins une augmentanttion du cômage car la croissance va être trop faible. Il faut lever les blocages sinon les Français n'en verront pas les effets" a t-il dit. 

Enfin interrogé sur la question du financement de son parti, il a indiqué avoir obtenu un prêt d'une banque française "in extremis avant les européennes". Critiquant le FN pour avoir solliciter un prêt d'une banque étrangère, ce qu'il ne ferait "jamais", Nicolas Dupont-Aignan a déclaré que le "drame", "c'est que les banques ne prêtent pas aux partis depuis l'affaire Bygmalion". 

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