Mort de Nahel : le policier nie lui avoir dit «tu vas prendre une balle dans la tête», selon Le Parisien<!-- --> | Atlantico.fr
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Lors de son audition par l'IGPN, le policier de 38 ans a affirmé avoir seulement hurlé de couper le contact et frappé le pare-brise de la voiture, d’après un compte rendu de ses déclarations consulté par Le Parisien.
Lors de son audition par l'IGPN, le policier de 38 ans a affirmé avoir seulement hurlé de couper le contact et frappé le pare-brise de la voiture, d’après un compte rendu de ses déclarations consulté par Le Parisien.
©BERTRAND GUAY / AFP

Présomption d'innocence

Lors de son audition par l'IGPN, le policier de 38 ans a affirmé avoir seulement hurlé de couper le contact et frappé le pare-brise de la voiture, d’après un compte rendu de ses déclarations consulté par Le Parisien.

Le policier auteur du tir mortel contre Nahel a nié devant l'IGPN avoir prononcé la phrase «tu vas prendre une balle dans la tête», écrit ce jeudi 6 juillet le journal Le Parisien , qui s'est procuré un compte rendu des déclarations de l'agent.

Lors de son audition par l'Inspection générale de la police nationale, Florian M., 38 ans, a assuré avoir hurlé à Nahel de couper le contact et confirme avoir à plusieurs reprises frappé le pare-brise de la voiture «afin d'attirer l'attention du conducteur», relate le Parisien, citant les mots du policier.

Il conteste en revanche avoir jamais dit à l'adolescent : «tu vas prendre une balle dans la tête». Après étude d'une vidéo filmée par un témoin et largement diffusée sur les réseaux sociaux, l'IGPN explique entendre Florian M. crier «Coupe, coupe», parlant ensuite d'une troisième voix «pouvant être attribuée» au collègue de Florian M. qui aurait, elle, bien crié : «Tu vas prendre une balle dans la tête», selon le rapport consulté par le Parisien. De son côté, Florian M. déclare que, le 27 juin, il en est à «son neuvième jour de travail consécutif».

Avec son collègue, il demande une première fois à Nahel, au volant d'une Mercedes «qui circulait dans la voie de bus», de se ranger pour un contrôle. L'adolescent est reparti «à pleine vitesse», a raconté le policier à l'IGPN, toujours selon Le Parisien. Après avoir rattrapé le véhicule, Florian M. dit s'être mis en position de «tir fichant» pour, selon lui éviter de tirer n'importe où et viser le bas du corps de Nahel.

Le Figaro

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