Mort de Mohamed à Marseille : les trois policiers du Raid mis en examen et placés sous contrôle judiciaire<!-- --> | Atlantico.fr
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©JOEL SAGET / AFP

Décision de justice

Pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner».

Trois policiers du Raid ont été mis en examen jeudi du chef de « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner » dans le cadre d'une affaire ayant coûté la vie à Mohamed B., un père de famille de 27 ans, retrouvé mort alors qu'il circulait à scooter à Marseille, dans la nuit du 1er au 2 juillet.

Ils ont été placé sous contrôle judiciaire assorti des «mesures d'interdiction de rentrer en contact avec les parties civiles» et «d'interdiction de participer dans le cadre de leur activité professionnelle de fonctionnaire de police à des interventions cincernant des violences urbaines et de grands évènements sur la voie publique».Bas du formulaire.

Cinq «superflics» de l'antenne de Marseille avaient été placés en garde à vue mardi matin par l'Inspection générale de la police nationale. Deux des gardes à vue avaient été levées dès mardi soir

Le parquet a également  livré une nouvelle version des faits.Le RAID est intervenu après qu’un magasin Foot Locker a été pillé. Les images de vidéosurveillance ont démontré "qu'un homme avait pris la fuite (...) poursuivi par M. B. (l'homme ensuite décédé) à scooter qui avait tenté de prendre le sac dont il était porteur, contenant des marchandises volées dans ce commerce", écrit le parquet.

"Il existe donc des éléments démontrant que ces deux individus participaient à une action d'appropriation frauduleuse dans un contexte de pillage généralisé des magasins du centre-ville fondant une action d'intervention pour en interpeller les auteurs", ajoute-t-il.

Le Figaro

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