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Mort d'Abou Zeid chef d'Aqmi : le Tchad confirme son décès
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Grand flou

Le président du Tchad a déclaré vendredi soir qu'Abou Zeide, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué par ses troupes. C'est la première déclaration officielle sur sa mort qui n'est pas encore confirmée par les tests ADN.

"Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid." Voilà ce qu'a affirmé le président du Tchad, Idriss Déby Itno, ce vendredi soir. "Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes", a-t-il détaillé. "C'est pour la première fois qu'il y a eu un face à face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid et ils ont libéré Tessalit", a-t-il poursuivi.

La mort d'Abou Zeid, annoncée depuis jeudi, n'a toujours pas été confirmée officiellement par les tests ADN pratiqués avec des membres proches de sa famille. Un responsable américain a jugé "très crédible" cette information, mais aucune source officielle, que ce soit en France, au Mali ou en Algérie, ne l'a confirmée. "Nous n'avons aucune information spécifique sur cette personne", a même indiqué le colonel Thierry Burkhard, porte-parole des armées en France.

"Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération ", a déclaré plus tôt dans la journée François Hollande alors qu'il évoquait l'opération militaire au Mali dans un discours à Paris consacré à l'aide au développement. Auparavant, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem avait déclaré : "C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle", invitant à faire preuve "d'une extrême prudence".

De son vrai nom Mohamed Ghedir, l'Algérien Abou Zeid, 45 ans, est considéré comme l'un des chefs les plus radicaux des groupes islamistes du nord Mali, soupçonné notamment de la prise en otages de nombreux occidentaux, rapporte l'AFP. Petit et maigre, il est apparu pour la première fois en 2003 lors du spectaculaire enlèvement dans le grand sud algérien de 32 touristes européens par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ancêtre d'Aqmi.

Ancien trafiquant devenu islamiste radical dans les années 1990 en Algérie, il est notamment soupçonné d'être responsable de l'enlèvement au Niger du Britannique Edwin Dyer, exécuté en juin 2009. Il serait aussi responsable du rapt en septembre 2010, toujours au Niger, de cinq Français, un Malgache et un Togolais sur un site d'uranium exploité par le groupe français Areva. Quatre de ces Français sont toujours aux mains d'Aqmi. Pendant l'occupation du nord du Mali par les groupes islamistes, Abou Zeid a été vu à Tombouctou et à Gao.

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