Mohammed VI : les Panama Papers révèlent son intérêt pour les îles Vierges, et l'achat controversé d'un bateau de luxe <!-- --> | Atlantico.fr
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Les sociétés offshore, qui protègent les véritables ayants droit, ont été échafaudées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca.
Les sociétés offshore, qui protègent les véritables ayants droit, ont été échafaudées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca.
©Reuters

Éclaboussé

Ces documents révèlent également l'existence d'une société offshore qui aurait facilité au souverain l’achat et la rénovation d’un hôtel particulier parisien.

Selon les "Panama Papers", ces millions documents révélant les données secrètes de l’évasion fiscale mondiale, que Le Monde et France 2 ont pu consulter, le roi du Maroc Mohammed VI a réalisé plusieurs transactions privées en toute discrétion. Le quotidien évoque l'achat d'un bateau, et des investissements dans une société cotée à la Bourse de Casablanca par le biais d’une société des îles Vierges britanniques, SMCD Ltd. 

Ces documents révèlent également l'existence d'une seconde société qui aurait facilité au souverain l’achat et la rénovation d’un hôtel particulier parisien. De telles sociétés offshore, qui protègent les véritables ayants droit, ont été échafaudées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca. Consultés par une centaine de rédaction dans 76 pays différents, les Panama papers "permettent d’affirmer que le roi était bel et bien le bénéficiaire des montages", peut-on lire sur le site internet du Monde. 

D'après ces informations, la société SMCD Ltd (créée en 2005), a donné pouvoir à Mohamed Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi Mohammed VI, pour procéder "à l’achat, la livraison et le transfert du navire Aquarius W", un bateau de luxe américain. 

"Quatre juristes, deux à Londres et deux à Casablanca, seront chargés d’enregistrer au Maroc le bateau rebaptisé 'El Boughaz 1'. Le majestueux trois-mâts de 41,47 m, construit en 1930, mouille souvent au large de la côte méditerranéenne du royaume, où il est devenu une attraction pour les plaisanciers", écrivent les journalistes du Monde, qui ajoutent que le secrétaire particulier de Mohammed VI n'a pas souhaité se prononcer sur ces révélations. 

>>>> À lire aussi : Les Panama Papers : de quoi s'agit-il ? Qui est mis en cause ? Quelle est la suite à attendre ?

Lu sur Le Monde

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