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Michèle Alliot-Marie, candidate à l'élection présidentielle
©Reuters

C'est officiel

L'ancienne ministre n'a, pour le moment, pas envie de participer à la primaire de droite.

Et une candidate de plus. Alors que la primaire de droite n'en finit pas de compter ses "candidatures à la candidature", c'est Michèle Alliot-Marie qui intervient désormais dans le débat. Comme pressenti, et révélé par Le Monde, elle s'apprête à se déclarer candidate à l'élection présidentielle. Mais pas forcément à la primaire. "Quand on est candidat à l’élection présidentielle, la primaire n’est qu’une modalité" tranche-t-elle dans le quotidien. "Aujourd’hui, on me parle de primaire, de procédures… Cela ne m’intéresse pas, car ce n’est pas au niveau des enjeux. Certains se présentent à la primaire pour se faire connaître ou pour négocier un poste de ministre. Cela n’a pas de sens."

Si elle explique que sa participation à la primaire n'est pas exclue, elle n'en ressent pas l'envie pour le moment. "Moi, je prends du recul et de la hauteur," assure-t-elle. "La présidentielle, c’est d’abord un projet sérieux auquel on croit, qui prend en compte les réalités géostratégiques de notre pays et se projette dans l’avenir, sans se préoccuper des sondages et de la démagogie ambiante. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que va devenir la France dans les vingt prochaines années."

Prendre de la hauteur et éviter la politique politicienne, voilà ce qui motiverait l'ancienne ministre à esquiver la primaire. . Toujours selon le Monde, son entourage se montre plus direct : "Elle ne veut pas participer à une élection qu’elle juge truquée : les autres candidats ont tous accès aux fichiers des adhérents ; le patron du parti, Nicolas Sarkozy, utilise les moyens du parti pour faire campagne ; le patron de la primaire, Thierry Solère, parraine un candidat en la personne de Bruno Le Maire…" 

Le 4 juillet prochain, elle présentera son programme, emprunt de gaullisme. "Ce n’est pas une nostalgie. Ce n’est pas d’aller chercher des recettes toutes faites dans ce qu’il s’est passé il y a cinquante ans. C’est une grille de lecture et d’action pour l’avenir" assure-t-elle.

Lu sur Le Monde

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