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Michel Sapin : "Sur le déficit structurel, nous sommes proches des souhaits légitimes de la Commission"
©Reuters

La positive attitude

Dans une interview accordée au journal Les Echos, le ministre des Finances s'est montré particulièrement optimiste quant à l'accueil réservé par la Commission à son projet de budget. Il a par ailleurs rappelé que la "souveraineté appartient au Parlement français" et non à Bruxelles.

Non Michel Sapin ne reverra pas son projet de budget avant de l’envoyer à Bruxelles mercredi 15 octobre, a-t-il assuré dans un entretien accordé au quotidien économique Les Echos, paru ce mardi 14 octobre. Car cela "n’aurait aucun sens", affirme le ministre des Finances, ajoutant par ailleurs que la Commission n’avait "absolument pas le pouvoir de "rejeter", " retoquer" ou "censurer" un budget (...) Ici, comme ailleurs, la souveraineté appartient au Parlement français",  martèle-t-il. Il précise ensuite qu'il faut toutefois expliquer à la Commission et à nos partenaires européens "le contenu de nos textes pour montrer l’ampleur des efforts que nous faisons en faveur des entreprises et des économies que nous réalisons". 

Interrogé sur le ralentissement du rythme de réduction du déficit, le ministre évoque le besoin de faire des réformes structurelles. "La France va préciser très rapidement le calendrier et le contenu de ces nouvelles réformes. Reste la politique budgétaire. Avec une seule question à se poser : quel est le bon rythme de l’ajustement ?". Et Michel Sapin d'assurer se battre pour que les Européens abordent la question via "le biais de l’intérêt général et collectif de l’Europe". Par ailleurs, il se montre relativement optimiste quand Les Echos lui rappelle que "la Commission risque d’émettre un avis négatif sur le budget de la France d’ici à la fin du mois" . "J’ai bon espoir qu’en l’espace d’un mois nous ayons la capacité collective de faire la bonne analyse de la situation et de prendre les bonnes décisions", réplique le ministre des Finances. 
A la question sur les objectifs de la France d’effort structurel pour réduire le déficit, "loin du minimum requis", Michel Sapin répond : "L’écart tient surtout à des effets comptables. En réalité, sur le déficit structurel, qui est la clef, nous sommes proches des souhaits légitimes de la Commission". Enfin, il affirme qu’il est hors de question que la France bénéficie d’un régime de faveur par rapport aux autres Etats membres qui ont souffert de l’austérité. "L’idée selon laquelle il pourrait y avoir un traitement différencié entre les grands pays et les autres serait évidemment insupportable", assure Michel Sapin. 
Lu sur Les Echos

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