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Sans compassion
Menacé d'un licenciement après la mort de son fils
L'entreprise de ce père en deuil invoque une démotivation comme motif de licenciement
Vingt jours à peine après la mort de son fils, Cyril Fournier est convoqué au siège parisien de son entreprise pour un entretien en vue d'une rupture conventionnelle. Un épisode de plus dans le cauchemar de ce père qui a enchaîné les arrêts maladie pour accompagner les dernières semaines de Théo, 10 ans, atteint d'un cancer. Son employeur, la société de prestations de services Services 3D invoque une démotivation de son salarié. Aujourd'hui, Cyril Fournier crie sa colère dans le Courrier picard:
"Dans ce moment douloureux, aucun soutien ne m'a été apporté. Mon directeur n'a toujours pas daigné m'adresser une parole. On n'a pas le droit de se comporter de cette façon, c'est inhumain"
Le Courrier picard n'a pas réussi à obtenir une réaction du groupe Samsic, dont Services 3D est une filiale.
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