François Hollande promet de bloquer les prix de l'essence durant trois mois.

Devant un Palais des Sports de Gerland garni de 10 000 personnes, François Hollande a martelé pendant une heure ses mesures fiscales phares, au rang desquelles le blocage de trois mois des prix du carburant, et la taxation de 75% des revenus des Français les plus riches.

Des deux propositions, la première a été la plus étayée. Le candidat socialiste a déclaré vouloir bloquer les prix de l'essence durant trois mois afin de mettre en relief les marges pratiquées par les producteurs. Une solution qui, selon son discours, permettra ensuite de remettre en place une TIPP (taxe d'imposition des producteurs de pétrole) flottante, fixant le montant du carburant pour les consommateurs tout en acceptant de grignoter sa marge de financement quand le prix du baril monte. "Je promets qu'il n'y aura pas un euro de plus prélevé par l'Etat", a-t-il lancé aux militants socialistes.

François Hollande a également réitéré sa volonté d'imposer les Français qui gagnent plus d'un million d'euros par an à hauteur de 75%. "La cohésion d'une nation, c'est le sentiment d'appartenir à une même société, de vivre dans un même monde, d'obéir aux mêmes règles", a-t-il répété.

En terme d'emploi, le candidat socialiste reste attaché à sa promesse de créer 60 000 postes dans l'Education nationale. "J'ai fait les comptes, et cela aura coûté 2,5 milliards à la fin de mon quinquennat, a soutenu François Hollande, soit le même montant que ce qu'a coûté le bouclier fiscal", mis en place par Nicolas Sarkozy.

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