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Médicaments de ville : baisse inédite des dépenses de l'Assurance maladie
©Reuters

Economies

Les remboursements de médicaments de ville ont coûté moins cher à la Caisse nationale d'Assurance en 2012, une baisse d'environ 10%.

La Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) se félicite : elle a réalisé des économies en 2012 par rapport à l'année précédente, en diminuant ses dépenses de remboursement pour les médicaments de ville. Après dix ans de décélération dans la hausse de ces dépenses, elles ont finalement entamé la pente descendante.

Cette baisse historique s’établit à près de 1% : la Cnam a remboursé 22,66 milliards d’euros en 2012, contre 22,84 milliards en 2011.

Pourquoi ? D'abord parce que l’année 2012 a été marquée par des baisses de tarifs de médicaments qui ont engendré une économie de plus de 830 millions d’euros.
Ensuite, les volumes de médicaments prescrits sont plus raisonnables, et la consommation est donc plus parcimonieuse, grace à moins de prescriptions inutiles. En 2012, la baisse des volumes observée en 2011 (-0,8%) s’est poursuivie (-1,3%), concernant la majorité des classes thérapeutiques : anti-inflammatoires, antiostéoporotiques, anti-alzheimer, psychotropes… Cette diminution des prescriptions s’explique aussi par la sensibilisation des prescripteurs et le déremboursement de produits dont le service médical rendu a été considéré comme insuffisant par la haute autorité de santé (HAS).
Enfin, les génériques ont progressivement remplacé les produits de marque, grâce à l’accord conventionnel « tiers payant contre génériques », conclu entre l’assurance-maladie et les pharmaciens en avril 2012 qui a boosté la substitution. La substitution de médicaments d’origine (princeps) par leurs génériques a engendré une économie de 1,5 milliard d’euros en 2007, soit deux fois plus qu’en 2007.
Le potentiel d'économie demeure toutefois énorme.
Lu sur Le Quotidien du Médecin

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