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Marseille: des perquisitions ont été menées chez les propriétaires d'un des immeubles effondrés
©SYLVAIN THOMAS / AFP

Habitat insalubre

Les enquêteurs de la police judiciaire ont procédé à des perquisitions chez les propriétaires des appartements d'un des immeubles de la tragédie de la rue d'Aubagne. Les Marseillais ont exprimé leur colère lors d'une nouvelle manifestation mercredi soir dans les rues de la ville.

Des perquisitions se sont déroulées ce jeudi 15 novembre chez les propriétaires des appartements d'un des immeubles qui se sont effondrés à Marseille le 5 novembre dernier. Ce drame effroyable a provoqué la mort de huit personnes. Ces informations ont été communiquées par le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux : 

"Des perquisitions sont en cours au domicile des propriétaires du numéro 65 de la rue d'Aubagne".

Le 65, rue d'Aubagne était une copropriété privée. Neuf des dix appartements étaient loués. L'immeuble s'est effondré avec le numéro 63, qui était inhabité, provoquant la mort de huit personnes. Parmi les victimes, cinq locataires du 65 et trois autres personnes qui étaient dans le même bâtiment ont été dénombrés. 

Ces perquisitions interviennent après celles menées au siège du bailleur social Marseille Habitat, propriétaire du 63, ainsi que dans des services municipaux.

L'enquête cherche à déterminer les causes exactes du drame et à tenter d'établir d'éventuelles responsabilités dans l'effondrement des immeubles vétustes. Le premier étage du numéro 65 avait fait l'objet d'un arrêté de péril imminent le 19 octobre, avec interdiction d'y habiter. Pour les autres étages, l'arrêté municipal préconisait une série de travaux d'urgence à réaliser avant le 9 novembre.

Mercredi soir, "une marche de la colère" était organisée dans les rues de Marseille afin de protester contre l'insalubrité. Selon les estimations, environ 8.000 personnes étaient dans les rues de Marseille dans le cadre de cette manifestation. La marche s'est achevée sous les fenêtres de l'hôtel de ville. Des incidents et des heurts ont éclaté en fin de cortège. Le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin est visé par de nombreuses critiques depuis le début de cette tragédie.

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