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Marion Maréchal-Le Pen parie sur la "décomposition de la droite"
©Reuters

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Interrogée par le Parisien, la jeune candidate FN pour la région PACA affirme que les attentats de Paris ont donné raison au Front national sur de nombreux points.

Qui arrêtera le Front national ? Après les terribles attaques sur Paris, le parti grimpe dans tous les sondages. Après François Hollande, c'est Marine Le Pen qui en sort la plus renforcée de cette crise. Rien d'étonnant, à en croire sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, interrogée par le Parisien. "La dynamique était déjà très forte pour nous avant les attentats" assure-t-elle. "Mais il est vrai qu’elle est amplifiée par ce terrible contexte. Tout simplement car le principe de réalité parle pour nous : nous avions raison sur les frontières, comme sur la nécessité de faire de la lutte contre l’islam radical une priorité."

Selon elle,  le clivage droite-gauche "est déjà mort depuis longtemps." Mais c'est surtout la droite qui peine à se reconstruire. Pire, elle voit davantage "une accélération du processus de décomposition de la droite, qui est une droite avec des incohérences permanentes" souligne-t-elle. "Qu’y a-t-il de commun entre un Alain Juppé et un Henri Guaino par exemple ?" Pour rappel, ce dernier se voyait bien "travailler" avec la jeune députée frontiste.

Reste que le FN ne peut pas espérer obtenir un grand nombre de régions, notamment si la gauche et la droite lutte de façon unie. "Si nous assistons à une grande coalition, à des alliances contre nature, cela va accélérer le dégoût des électeurs et d’une partie des responsables et militants de droite qui ne se retrouvent plus dans ces stratégies-là" se réjouit-elle.

Bien placée pour remporter la région PACA (seulement si la gauche ne se désiste pas), elle n'hésite pas non plus à railler la venue de Nicolas Sarkozy dans le Vaucluse pour soutenir le candidat Républicain Christian Estrosi. "Je ne pense pas que Nicolas Sarkozy soit aujourd’hui le meilleur argument pour faire vendre… y compris dans son propre camp" tranche-t-elle.

Lu sur Le Parisien

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