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Mario Draghi pense qu'il finira par convaincre la France de faire des réformes
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Il a également indiqué qu'il existait des "signes encourageants" montrant que la zone euro sort de la crise.

Quand Mario Draghi évoque la France, c'est toujours avec un style très direct. Lors d'une interview à l'hebdomadaire Spiegel parue ce lundi, le président de la BCE estime que "la France doit poursuivre dans le même schéma en réduisant son déficit public et en accélérant ses réformes sur le marché du travail". A la question du journaliste, s'il n'en a pas assez de toujours répéter les mêmes recommandations aux dirigeants français, Draghi explique : "moins il y a de changement et plus je dois répéter". Le président de la BCE est donc optimiste et pense qu'il finira par convaincre la France de faire des réformes. 

Par ailleurs, il a évoqué la crise disant : "elle n'est pas surmontée, mais il y a beaucoup de signes encourageants". A propos de l'Allemagne, le président de la BCE estime qu'il "y avait cette peur perverse que les choses évoluent mal, à chaque fois on entendait 'mon Dieu, cet Italien détruit l'Allemagne. Mais à fin 2013 l'inflation est basse, les incertitudes ont reculé".

Jens Weidmann, président de la Bundesbank a adopté un ton nettement moins optimiste dans un entretien publié samedi à Bild, estimant que la crise pourrait bien "repartir de plus belle" en 2014. "Certes en ce moment les marchés financiers se sont apaisés", a-t-il expliqué au quotidien, "mais cela peut être un calme trompeur". "Chacun doit être conscient de sa responsabilité", a poursuivi le banquier central, appelant, comme il le fait régulièrement, les pays européens à ne pas mollir dans leurs efforts de réformes. Draghi-Weidmann ne sont décidément pas sur la même longueur d'ondes.

Lu sur Romandie.com

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