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Marine Le Pen se dit victime de "milices de gauche"
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La présidente du Front National n’a pas pu s’exprimer à l’université Paris-Dauphine mardi.

"Marine à Dauphine, pas question". C’est le slogan qui a accueilli la présidente du Front National mardi en fin d 'après-midi à l’université parisienne, où elle avait été invitée pour un débat par l’association Dauphine Discussion Débat. Environ 100 à 150 militants, brandissant notamment des pancartes de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de SOS Racisme, ont envahi l'amphithéâtre où devait se réunir la manifestation, qui a finalement été annulée en dernière minute.

"Va-t-on, oui ou non, me laisser faire campagne ?", s'est agacée la candidate frontiste à l’élection présidentielle, avant de demander "aux responsables de gauche, y compris au candidat à la présidentielle du PS, François Hollande, de condamner formellement et solennellement ces violences et ces procédés". Un peu plus tard, alors qu’il lui était demandé si l’incident était la preuve que sa stratégie de "dédiabolisation" n’avait pas encore atteint son but, elle a répondu qu’il était "trop facile de considérer que le Front National n'est pas banalisé sous prétexte que quelques milices de gauche décident de venir perturber par la violence un débat démocratique".

De son côté, le président de l’association Dauphine Discussion Débat a assuré qu’elle était "apartisane",  "pas du tout pro-Front National" mais croyait "au débat et à la démocratie", ce pour quoi elle avait invité Marine Le Pen.

Lu sur Le Parisien

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