Marine Le Pen exprime son "malaise" après la libération des otages : nouvelle déclaration choc, une de plus...<!-- --> | Atlantico.fr
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Marine Le Pen s'inquiète, ce jeudi, de l'apparence des otages revenus en France, hier.
Marine Le Pen s'inquiète, ce jeudi, de l'apparence des otages revenus en France, hier.
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Parole médiatique

Les prises de parole de la présidente du Front national sont de plus en plus virulentes et relayées par les médias.

Marine Le Pen cogne fort. Les événements des dernières semaines ont permis à la présidente du Front national de faire entendre sa voix et d'afficher des prises de position très poussées. La candidate à la présidentielle de 2012 a notamment profité de l'affaire Leonarda pour réclamer la démission de François Hollande. Une exigence exprimée au moment où le président de la République proposait à la jeune Kosovare expulsée en début de mois de revenir en France sans ses parents. "Si des gens devaient démissionner, le premier qui devrait démissionner, c'est pas Manuel Valls, c'est évidemment le président de la République puisqu'il a humilié la France d'une telle manière qu'il n'a plus aucune autorité", affirmait-elle alors.

"Qu'un président de la République s'abaisse et abaisse la France à faire une intervention officielle à la suite d'une affaire qui ne relève même pas de la responsabilité d'un sous-préfet, c'est évidemment totalement ridicule", ajoutait-elle, qualifiant de "grotesque" l'intervention du chef de l'Etat. L'occasion de rappeler la position de son parti en matière d'immigration clandestine : "Toute personne qui vient ou se maintient d'une manière illégitime sur le territoire national ne doit même pas pouvoir envisager d'être régularisée".

Mercredi, c'est au pouvoir législatif que Marine Le Pen s'est attaquée, réclamant la "dissolution de l'Assemblée nationale". "Le problème de ces reculades et prises de paroles contradictoires est l'absence de cap. Le président de la République ne sait pas ce qu'il veut", estime-t-elle, réagissant après la suspension de l'Ecotaxe et les aménagements prévus concernant la taxation de l'épargne. Selon elle, "quand on est dans le flou, il faut revenir au peuple. Il n'y a pas d'autre moyen. Il faut se demander si la seule sortie valable n'est pas le retour aux urnes. De nouvelles élections législatives s'imposent pour savoir ce que veulent les Français".

C'est un tout autre sujet qui a aiguisé le verbe de la présidente du Front national, dès le lendemain. Marine Le Pen se dit en effet "gênée" par l'apparence des otages libérés au Niger et revenus en France, mercredi. "On avait l’impression d’avoir des images d’hommes qui étaient très réservés, c’est le moins qu’on puisse dire, les deux qui portaient la barbe taillée d’une manière assez étonnante, l’habillement était étrange (...) Cet otage avec le chèche sur le visage... Tout ça mérite quelques explications de leur part", a-t-elle déclaré.


Son interview sur Europe 1.

Les propos de l'eurodéputée rencontrent, en tout cas, un fort écho dans les médias... qu'elle n'hésite pas à critiquer. Selon elle, "les médias s'amusent à surveiller des candidats du Front national qui ne sont pas, il est vrai, des professionnels de la politique, qui sont des mères de famille, des chômeurs, des fonctionnaires, des chefs d'entreprise (...), des gens qui sont les représentants des Français qui ne se sentent pas représentés par les autres partis". Des propos tenus lors de 12-13 dimanchele 27 octobre sur France 3, pour dénoncer l'attitude de certains journalistes envers les membres de son parti.


La gauche et les médias ne sont pas les seuls cibles de Marine Le Pen.

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