Marine Le Pen évoque la création d'une "grande alliance patriote" avec Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Pierre Chevènement

Marine Le Pen ne manque pas d'idées et tente de rassembler autour d'elle. Dimanche dans "C politique" sur France 5, elle a lancé un nouveau ballon d'essai en indiquant qu'elle voulait une "grande alliance patriote" avec d'autres partis. La présidente du FN a ensuite cité ceux de Nicolas Dupont-Aignan, de Jean-Pierre Chevènement ou encore celui de Philippe De Villiers. Pour elle, cette alliance entraînerait un changement de nom pour "décomplexer" les électeurs. Mais elle pourrait surtout permettre de "défendre la souveraineté de la nation et assurer sa sécurité et sa prospérité".

Marine Le Pen juge que les partis patriotes ne sont pas rares. En cas de rassemblement, "on se posera la question du changement de nom, mais si c'est uniquement pour faire du cosmétique, ça n'a aucun intérêt", a-t-elle ajouté. Si elle a ouvert la porte à plusieurs de ses "rivaux", elle l'a refermé pour le parti récemment fondé par Dieudonné et Alain Soral. "Vous voyez pas que c'est du folklore ? Que c'est de la com', que c'est de la pub ? Ils ont déjà fait de la politique ces deux-là, ils ont fait 1%, (...) reparlons de choses sérieuses", a-t-elle aussitôt répondu sur ce sujet.

Le changement au Front national fait toujours débat. Si Jean-Marie Le Pen et quelques anciens du parti y sont fortement opposés, d'autres estiment qu'il est temps de se poser la question. Florian Philippot fait d'ailleurs partie de ceux-là et tente de convaincre Marine Le Pen de la nécessité d'un changement de nom. Jusqu'à présent, la patronne du parti a toujours indiqué que "la question du changement de nom méritait d'être posée" et qu'il faudrait "peut-être interroger les militants dans quelques mois". A 6 jours du Congrès, le débat est ouvert au FN.