Marine Le Pen aurait décidé de remanier la direction du Rassemblement National <!-- --> | Atlantico.fr
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Marine Le Pen Rassemblement national
Marine Le Pen Rassemblement national
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Nouveaux visages

Selon des informations du Figaro, des membres du Rassemblement National comme Nicolas Bay ou Gilbert Collard auraient été écartés de la commission d'investiture, à moins d'un an des élections régionales.

Un important remaniement au coeur de la commission nationale d’investiture du Rassemblement National aurait été opéré, selon des informations du Figaro. Ce choix serait lié au calendrier électoral. Le parti doit trouver d'ici à l'automne près de 8.000 candidats pour les prochaines élections départementales. 18 listes devront être constituée également pour les régionales. Le choix de chaque prétendant fait l'objet de longues discussions entre les membres de cette commission où sont représentées les différentes sensibilités politiques du mouvement.

Trois mois avant le début de la sélection, six membres (un quart de la haute instance) ont découvert, ce jeudi, que leurs noms avaient été "biffés" de sa composition. L'eurodéputé Nicolas Bay aurait ainsi perdu sa place. Une proche de Stéphane Ravier, Sandrine d'Angio, serait également concernée. Gilbert Collard ne figure plus également au sein de cet organe de décision.

Gilbert Collard s’est confié à la rédaction du Figaro : 

"Je vais démissionner du bureau national. La lettre part demain. Comme ça, ils n'auront pas à me virer. Je prends mes distances et retourne à mes premières amours. Je reste mariniste comme au premier jour".

Les autres départs concernent les conseillères régionales Sandrine Beaulieu (Bourgogne-Franche-Comté) et Mathilde Paris (Centre-Val-de-Loire), ainsi que l'eurodéputée Hélène Laporte.

L’eurodéputée Mathilde Androuët, proche de Jordan Bardella et ancienne assistante de Florian Philippot, intègre en revanche cette instance, selon des informations du Figaro.

Marine Le Pen semble donc déployer une stratégie de "reprise en main de l'appareil politique" avec ces choix. 

Ces décisions concernent également d’autres figures et d’autres cadres du Rassemblement National. Antoine Mellies, considéré comme proche de l'ancienne députée Marion Maréchal, est écarté de la tête de la fédération du Rhône. Frédéric Boccaletti, président du groupe RN au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, ne sera pas intégré dans la liste des futurs candidats aux sénatoriales dans le Var. 

La promotion de Mathilde Androuët s’accompagne également du retour de Thomas Laval et Kelly Betesh, d’anciens membres des Patriotes (le mouvement de Florian Philippot).

Le Figaro

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