Avis tranché
Marine Le Pen : "L'union des droites ne veut strictement rien dire"
La présidente du Front national, invitée de Radio classique, a plaidé pour un "pôle qui considère que la nation doit être préservée".
"Je ne veux pas me laisser enfermer par l'union des droites". Invitée sur le plateau de Radio classique ce mardi matin, Marine Le Pen s’est voulue ferme sur le sujet d’une possible alliance avec certains élus du parti LR. "Je pense que ceux qui prône l’union des droites n’ont pas compris qu’il y a une grande recomposition de la vie politique française" a-t-elle estimé. Selon elle, il faut, en face de "l'européisme débridé" d'Emmanuel Macron, "un pôle national, un pôle qui considère que la nation doit être préservée". Et d’ajouter : "Ne nous enfermons pas dans une union des droites qui ne veut strictement rien dire".
Interrogée sur la publication jeudi dans Valeurs actuelles d'une tribune cosignée par l'ancien ministre Thierry Mariani (Les Républicains) et des élus d'extrême droite appelant à l'"unité" de la droite, la présidente du Front national a jugé que le texte ne transmet pas sa "vision beaucoup plus large du rassemblement de l'ensemble des Français".
"Une grande partie de ce que fait Emmanuel Macron, la droite en avait rêvé", a-t-elle déclaré. "Ils sont très mal à l'aise, même sur l'immigration ils cherchent à tenir le même discours que celui du Front national, mais la réalité c'est que les actes des élus de Laurent Wauquiez, notamment des députés européens au Parlement, sont à l'exact inverse".
#ClassiqueMatin@MLP_officiel Présidente du @FN_officiel était l'invitée politique de Renaud Blanc. "Je ne veux pas me laisser enfermée par l'union des droites (...) @EmmanuelMacron, c'est le pire de la droite et le pire de la gauche" https://t.co/Dy9pH4dkuVpic.twitter.com/I8HIwVlPTS
— Radio Classique (@radioclassique) 17 avril 2018
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