Mariage homosexuel : "de la malhonnêteté intellectuelle", une "tromperie" selon Jacob<!-- --> | Atlantico.fr
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Christian Jacob critique l'action du gouvernement sur le mariage homosexuel
Christian Jacob critique l'action du gouvernement sur le mariage homosexuel
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ça balance

Sur i>Télé, le président du groupe UMP à l'Assemblée a mis en cause, à la veille de l'ouverture du débat parlementaire, "la façon dont ce gouvernement conduit ce projet".

Le mariage homosexuel est au coeur du débat. Encore. Mais la fin de la polémique est proche puisque mardi aura lieu l'ouverture du débat parlementaire. Les anti montent toujours au créneau. Ce lundi, Christian Jacob a accusé le gouvernement de "tromperie", jugeant qu'il "vend par appartements" une réforme qui, selon lui, est liée à la procréation médicalement assistée et entraîne la gestation pour autrui. 

"Elle devait être à l'origine dans le texte, ne l'a pas été, devait être portée par des députés du groupe PS avec le soutien affiché de plusieurs ministres, et maintenant, on nous la décale", a observé Christian Jacob sur i>Télé. "C'est vraiment tromper les Français", s'est insurgé le député-maire de Provins, selon qui "on vend le texte par appartements". "Ce qui nous pose un vrai problème éthique, c'est de pouvoir utiliser la PMA pour convenances personnelles", comme le prévoira un projet sur la famille annoncé par le gouvernement. "Pourquoi ils n'assument pas ? Ils n'ont pas le courage de le mettre dans ce texte ?" a protesté l'élu de Seine-et-Marne. Après la PMA, "de fait, il y aura la gestation pour autrui" pour couples homosexuels masculins, "et là, on entre dans la marchandisation des corps". "Nous l'avons toujours refusée. Il y a une malhonnêteté intellectuelle dans la manière dont le débat est porté", a insisté Christian Jacob.

Obstruction parlementaire, avec les 5 000 amendements de son groupe ? Non, a répondu Christian Jacob : "L'obstruction parlementaire, c'est ce que la gauche avait fait au moment du débat sur Gaz de France avec 130 000 amendements." La droite annulera-t-elle la réforme si elle revient au pouvoir ? "Ce que je souhaite d'abord, c'est pouvoir modifier ce texte et, pourquoi pas, l'abroger", a-t-il répété. Le combat continue pour la droite.

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