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Mariage gay : un tract d'opposants crée la polémique dans un établissement privé
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Education

Des élèves d'un établissement privé catholique ont reçu un tract anti mariage gay de l’Apel (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre) avec leur bulletin de notes.

Des élèves de l'établissement privé catholique Saint-Lô d'Agneaux (Manche) ont eu la surprise de découvrir, avec leur bulletin de notes, un communiqué national de l’Apel (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre) anti mariage gay.

"L’Apel exprime son opposition ferme au projet de loi gouvernemental visant à permettre le mariage de personnes de même sexe", indique le communiqué."Dénaturer le sens du mariage est un changement majeur, une rupture de civilisation", ajoute l'Apel. "Jusqu'à preuve du contraire, on n'a pas trouvé mieux pour élever un enfant qu'un couple formé d'un père et d'une mère qui s'aiment et qui s'engagent dans une vie commune pour le bien de l'enfant", conclut le communiqué.

La direction de l'établissement soutient l'initiative mais certains lycéens ont marqué leur opposition en créant un groupe Facebook baptisé "Contre le mariage triste". Selon eux, il s'agit d'une incitation à participer à la manifestation contre le projet de loi "mariage et adoption pour tous" prévue pour le 13 janvier prochain à Paris. "Ça fait un peu propagande, matraquage dans les boîtes aux lettres. Ça nous a interpellés. On trouvait pas ça vraiment normal", explique Thibault, un élève de terminal, à Ouest France.

Pierrette Pousset, la présidente de l'Apel, précise à la "La Manche libre" que "le courrier était destiné aux parents et non aux élèves  C'est un communiqué national, nous n'avons rien ajouté. Il n'y a aucune idée derrière". Egalement interrogé dans "La Manche libre", Laurent Lechapelays, le directeur de l'Institut Saint-Lô d'Agneaux, "regrette ce qui est en train de se passer". "Je pense qu'on aurait pu en discuter avec les élèves, qu'ils auraient pu venir me voir, cela aurait été plus bénéfique. Pour l'heure, je ne sais pas ce qu'on peut garder de tout cela", a-t-il indiqué.

Lu sur OuestFrance

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