Manuel Valls s'explique : " la déchéance de nationalité symbolisera l’exclusion définitive du pacte national de ceux qui ont commis des crimes terroristes"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Manuel Valls s'explique : " la déchéance de nationalité symbolisera l’exclusion définitive du pacte national de ceux qui ont commis des crimes terroristes"
©Reuters

Parole à la défense

Le Premier ministre a écrit un long message sur son compte Facebook ce lundi pour défendre ses intentions.

"Je ne peux laisser tout dire sur la déchéance de nationalité : revenons aux faits !". Les premiers mots de Manuel Valls dans un message laissé ce lundi sur son compte Facebook traduisent la détermination du Premier ministre concernant son projet de déchéance de la nationalité concernant les binationaux auteurs d'attaques terroristes. 

"Comment peut-on dire que priver de la nationalité française des terroristes condamnés serait une idée d’extrême-droite ?" lance le chef du gouvernement "parce que c’est strictement faux : ce principe existe dans de nombreux pays démocratiques proches de la France : en Grande-Bretagne, au Canada, en Suisse, aux Pays-Bas et d’autres encore, sans doute. Le même débat existe en Belgique. En Allemagne, la question ne se pose pas puisque la binationalité n’y est pas autorisée" analyse-t-il.

Puis Manuel Valls fracasse l'extrême droite dans un long paragraphe. "Mais, devant les Français, il est sage d’éviter tout amalgame, d’écarter les arguments infondés. Priver de la nationalité française ceux qui tuent aveuglément d’autres Français au nom d’une idéologie de terreur est un acte symbolique fort qui sanctionne ceux qui se sont eux-mêmes exclus de la communauté nationale. Rien de moins, rien de plus" se justifie-t-il ajoutant "ce n’est aucunement une remise en question du droit du sol".

Expliquant que la déchéance de nationalité ne "concernera heureusement qu’un nombre limité de personnes", il explique qu'elle "symbolisera l’exclusion définitive du pacte national de ceux qui ont commis des crimes terroristes, dans le respect des principes du droit international auxquels nous sommes attachés, qui interdisent de créer des situations d'apatridie". "Face au terrorisme, aujourd’hui, préserver l’unité nationale et le rassemblement, c’est respecter le discours du président de la République applaudi sur tous les bancs du Congrès" conclut le Premier ministre. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !