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Manuel Valls au Grand Journal : "Il faut avoir peur du FN"
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Réponse

"Je peux comprendre la désespérance, le rejet du politique, c'est la raison pour laquelle nous nous mobilisons" a notamment déclaré le Premier ministre lundi 16 mars sur Canal +.

Moins d'une semaine avant le premier tour des élections départementales, le Premier ministre était l'invité du Grand Journal, lundi 16 mars sur Canal+. Manuel Valls a notamment réitéré son inquiétude quant à la progression du Front National en évoquant un parti "pas républicain, pas patriote, qui n'aime pas la France" et dont les "propositions (...) pourraient ruiner le pays". "Je peux comprendre la désespérance, le rejet du politique. C'est la raison pour laquelle nous nous mobilisons" a également déclaré Manuel Valls.

Répondant à une polémique sur sa nervosité supposée lorsqu'il s'était adressé à Marion Maréchal Le Pen à l'Assemblée nationale, Manuel Valls a expliqué : "L'extrême droit touche, un nerf sensible je ne sais pas, mais mon cœur oui (...) Il n'y a aucune excitation, il y a de la détermination". "Je vais au combat, je suis comme je suis, très déterminé. C'est le combat d'une vie. Vous savez, j'ai eu les mêmes commentaires, il y a un an quand je me suis battu contre M. Dieudonné M'bala M'bala. Ce combat je l'ai gagné et je vais le poursuivre" a-t-il poursuivi. 

Manuel Valls également répondu à une déclaration de Jean-Marie Le Pen : "J'ai appris à devenir français, à aimer profondément ce pays. Je suis aussi français que la famille Le Pen. Parce que le père le Pen a expliqué que je n'avais pas le droit, puisque j'étais naturalisé, de donner des leçons. C'est une méconnaissance de ce qu'est la France. La France c'est une histoire, une culture. Mais on ne naît pas français en fonction de son nom, de son lieu de naissance ou de sa couleur. On devient français parce qu'on apprend à aimer ce pays". Dimanche 15 mars, le président d'honneur du Front National avait déclaré : "Monsieur Valls est devenu français à l'âge de 20 ans, voilà! Alors pour moi, qui suis de vieille souche morbihannaise, c'est un peu court pour recevoir des leçons d'un tel personnage".

Le Premier ministre a enfin défendu son bilan : "La délinquance, elle est en train de baisser, dans les territoires urbains comme ruraux (...) La politique économique donne des résultats. Pour la première fois, il y a eu  une baisse du chômage en janvier" a-t-il estimé, ajoutant que "la croissance va revenir progressivement au cours de l'année 2015".

Lu sur Le Figaro

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