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Manuel Valls à Marseille : le Premier ministre promet de "tout faire" pour "casser les ghettos"
©Reuters

Déterminé

Par ailleurs, il a indiqué que "les tirs qui ont eu lieu ce matin sont bien évidemment insupportables, inacceptables."

Manuel Valls était en déplacement ce lundi à Marseille. Le Premier ministre venait rendre visite à la police pour les féliciter de la baisse de la délinquance dans la ville. Avant cela, il s'est rendu dans un lycée et s'est prêté avec les élèves au jeu des questions/réponses. Interrogé sur la thèmatique des quartiers, il a promis vouloir "tout faire" pour "casser les ghettos" en France.

"Tout faire pour casser ces ghettos, ces murs, qui sont souvent dans les têtes, c'est une priorité. Cela fait 30 ans qu'on fait ça, tous les gouvernements l'ont fait avec la même bonne volonté. Mais on sent bien maintenant qu'il faut passer à un autre stade, sinon tout va exploser, notamment dans ces quartiers populaires" a-t-il souligné. Interrogé aussi sur "les gens dans un certain nombre de quartiers qui se sentent indésirables", Manuel Valls a marqué la différence "entre les persécutions d’État de l'Occupation et la situation des quartiers", car "si on mélange tout, si tout est mis sur un même pied d'égalité, on ne s'en sort pas". Puis il a reconnu "des problèmes graves et lourds dans un certain nombre de quartiers populaires".

"Il ne faut pas se mentir, c'est un problème de très longue haleine", a-t-il dit, reprenant son expression (qui avait pourtant fait polémique) d'un "apartheid social, territorial et ethnique".

Rénovation urbaine, école, remettre "de la culture et de la vie" dans les quartiers: le Premier ministre a évoqué quelques pistes, sur des thèmes qu'il doit encore aborder lors de la suite de sa visite à Marseille. Manuel Valls a aussi affirmé vouloir "lutter contre ces processus qui visent à mettre toujours dans les mêmes quartiers, toujours les mêmes personnes des mêmes origines, pour qu'ils s'y sentent isolés complètement"

Il a appelé à "apprendre à être français et à aimer d'être français". "Être français, c'est pas une couleur de peau, c'est pas un lieu de naissance" a-t-il soutenu. Enfin,  après les tirs à la kalachnikov qui ont été entendus ce lundi matin à la Castellane, un quartier de Marseille, Manuel Valls a indiqué qu'ils étaient "insupportables, inacceptables".

Son discours sur la baisse de la délinquance à Marseille

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